Au coup de minuit [Ouvert]

[En accord avec madame Penrose]

-Je vous aie déjà dit que je ne vous aiderais pas, je ne vois pas pourquoi vous insistez.

La voix de Thomas avait claqué comme un fouet, avec la même froideur qu’il réservait à tout le monde ces temps-ci. Le dos droit, les bras croisés, il dévisageait la femme qui se tenait devant lui. Il s’agissait de nul autre que Malicia Penrose. La Grande Inquisitrice le regardait de son éternel sourire maternel et aimable ce qui lui donnait encore plus envie de lui balancer la tête dans une toilette. Depuis quelques minutes le jeune homme subissait son sermon, bras croisé, et il avait réussi à garder une certaine constance devant ses petites mimiques et sa manie exaspérante de toujours tout tourner en rond. Mais cette fois, il en avait assez. Elle l’avait convoqué à une heure tardive pour lui demander de la rejoindre dans la toilette abandonnée du deuxième étage afin d’avoir un petit entretient. Si Kingskade avait trouvé le lieu de la rencontre loufoque, il n’avait rien dit, préférant écourter au plus rapide les petites manigances de Penrose. Il avait à peine pris le temps d’enfiler sa chemise blanche, négligent la cravate, avant de sortir en pleine nuit dans les corridors. Heureusement, sa connaissance des passages secrets lui avait éviter de mauvaise rencontre. Maintenant qu’il avait clarifié une fois de plus son point de vue, il espérait que la Grande Inquisitrice cesserait de le harceler une fois pour toute.

     

Malicia poussa un profond soupir navré, observant ses ongles parfaitement manucuré avec un air de s’ennuyer. Elle s’était assise avec négligence contre la fontaine centrale des toilettes désaffectés. Elle portait une robe de sorcière en soie bleu qui descendait jusqu’à ses gracieuse cheville où l’on pouvait apercevoir ses bottes à talons noirs. La veste qu’elle portait, d’un noir profond, renforçait la pâleur de sa peau et celle de ses cheveux. Malgré l’heure tardive, la jeune femme était dans une tenue impeccable comme à son habitude. Pour une femme aussi raffinée, elle ne semblait pas dérangé outre mesure de se trouver dans une salle de bain abandonnée.

-Tu ne devrais pas rendre les choses aussi difficile Thomas. Je fais ça dans ton intérêt et celui de l’école.

Elle avait dit cela d’une voix douce, presque navrée. Penrose n’aimait pas se faire dire non, c’était connue et pourtant ce petit avorton blond prenait ses grands airs d’aristocrate avec elle, la toisant de haut. La ressemblance avec son père était frappante, elle le détesta encore plus. Toujours souriante, elle s’approcha du jeune garçon. Elle lui attrapa brusquement le bras gauche, l’obligeant à le tendre devant lui. Presqu’avec délicatesse, elle remonta la chemise du jeune homme, dévoilant la marque noire qu’il portait sur sa peau depuis des semaines. Faisant glisser sa baguette rose sur la marque du creux du coude jusqu’à son poignet, Malicia lui offrit un sourire malicieux.

-Tu portes encore mon petit souvenir, à ce que je vois… Tu n’as pas encore réussi à t’en débarrasser? Cela doit être douloureux… Tu sais que je pourrais facilement régler la situation si tu ne te montrais pas aussi entêter...

Malicia relâcha la main de Thomas avant de se reculer un peu, faisant claquer les talons de ses bottes.

-Il faudra bien te décider Thomas! Sois-tu es avec moi, soit tu es contre moi. Tu devrais penser un peu à ta pauvre mère avant de prendre une décision inconsidérée. Je te laisse réfléchir mais nous reprendrons cette discussion bien assez tôt.

Malicia quitta la pièce, laissant le jeune homme derrière elle.

     

Thomas commençait à retrouver son calme. Le froid de la glace contre son visage faisait comme un baume sur ses nerfs. L'eau glissait des mèches blondes de sa chevelure pour glisser dans le col de sa chemise. Le jeune Serpentard sortit sa baguette, cherchant un sortilège qui pourrait refouler la douleur de son avant-bras. Il était en train d'y réfléchir lorsqu'un bruit attira son attention. Un bruit léger, comme un sifflement qui lui fit penser au bruit d'un serpent. Thomas se retourna lentement, cherchant des yeux à percer la pénombre ambiante. Seul le bruit de l'eau lui parvenait. Peut-être avait-il rêver? Il était tellement sur les nerfs après l'attaque de la fausse Lexie, les détracqueurs et le paternel d'Aaron. Le silence revenue, Thomas retourna au lavabo pour tenter de remettre de l'ordre dans sa tenue avant de retourner à la salle commune. Il finissait de placer son col lorsque le bruit se fit de nouveau entendre. Cette fois, lorsque le jeune homme leva la tête au miroir, il aperçut nettement le visage d'Aaron parmi son reflet.

Sans réfléchir, Kingskade se retourna, projetant un expelliarmus par la même occasion avant de courir se mettre à l'abris derrière l'un des murs. Il n'avait pas entendu son adversaire tomber. Était-ce vraiment Aaron ou encore l'une de ces stupides illusions.

-Un peu tard pour une sortie, Jones!

Glissant vers la droite, Thomas aperçus une ombre et lança de nouveau un sortilège qui alla fracasser un miroir. Sa position révélée, il se dépêcha de changer d'endroit, attendant la réplique de son adversaire.

Le sortilège de Jones alla heurté un lavabo qui se fissura sous l'impact. Le sort n'était pas passé bien loin de lui et Thomas se dépêcha de se déplacer aussi silencieusement que possible. La voix perçante d'Aaron lui parvint de la gauche. Parfait, il ne l'avait pas encore repérer. Pendant un instant, Kingskade hésita. Il pouvait arrêter ce duel ridicule-là. Maintenant qu'il avait bien compris que c'était le véritable Jones qui était dans la même pièce que lui, il n'avait plus besoin de l'attaquer. Mais d'un autre côté... Thomas envoya de nouveau un sortilège en direction d'une ombre. Son sortilège alla heurté le mur. Pour une fois qu'il avait l'occasion de faire mordre la poussière à Aaron sans qu'un professeur n'intervienne! Kingskade n'était pas homme à ce laisser emporter par ses sentiments mais les dernières semaines à devoir endurer Saint Jones, grand patrons des sang mêlé, et le petit interlude dans la cabane hurlante avec le père de celui-ci avait avivé une certaine animosité chez le jeune homme.

-Tu viens encore tenir une petite réunion de famille Jones?

Thomas aperçus une ombre à sa droite et s'apprêta à lancer de nouveau un sortilège lorsque la voix d'Aaron résonna de nouveau plus loin sur la gauche. Kingskade hésita. À qui appartenait cette ombre si ce n'était pas celle de Jones? Thomas s'éloigna afin d'éviter la silhouette et son collègue de Serpentard. Il se demanda s'il était capable d'atteindre la sortie sans croiser l'un et l'autre.

Ils n’étaient pas que deux. Thomas en était désormais convaincu. La voix d’Aaron et l’ombre qu’il apercevais ne pouvait appartenir à la même personne. Est ce que son collègue de Serpentard avait apporter du renfort? Est ce que Penrose était revenue sur ses pas? Est ce qu’un professeur avait décidé de les surprendre? Toutes ces questions assaillaient désormais l’esprit de Kingskade. Le nouveau sortilège de Jones alla se perdre et la voix agressive du jeune homme résonna de nouveau.

Il le croyait de mèche avec Penrose? Haha! La belle affaire! Juste pour cette raison Thomas avait bien envie de lui faire éclater sa troche pour avoir prononcer une telle absurdité. Après tout, peut être que Penrose avait décider de se promener au deuxième étage et que par soucie de l’éviter le jeune Serpentard s’était réfugié dans les toilettes. Aaron ne pouvait pas avoir entendu leur conversation. La lumière des flammes qui éclairait la salle de bain se mirent brusquement à baisser. Il entendit de nouveau un murmure, encore cette voix reptilienne. Voulant s'en éloigner, Kingskade tourna de nouveau un coin des cabines, avant de se figer. Aaron se trouvait désormais devant lui, dos au lavabo, en plein dans sa mire. Les deux adversaires se dévisagèrent. Le front de Thomas était marquer par un plus soucieux. Il venait de comprendre que l’ombre qu’il avait aperçus ne pouvait pas être la sienne. Ni l'un ni l'autre n'avait bougé mais les lumières disparurent complètement.

-Lumos

La baguette de Kingskade s'illumina. Ils étaient encore seuls tous les deux. Qui avait éteint les lumières? Un vent se leva alors. D’abord doux et lent, il se transforma alors en une violante bourrasque et Thomas du se pencher pour ne pas s’envoler. Puis ils l’entendirent. Une voix puissante, amplifiée par un sortilège, sifflant à la manière d’un serpent. Thomas ne pouvait pas voir d’où provenait la voix. Il y eut de nouveau un bruit, comme la pierre qui se déplaçait.

Le vent sembla alors se concentrer sur Aaron qui était le plus près de la fontaine. Celle-ci désormais ouverte révélait le long tuyau de la chambre des secrets. La bourrasque se fit plus forte et envoya le jeune homme dans les profondeurs du château. Thomas entendit un cris puis plus rien. Que ce passait il? Plonger dans la penombre, il ne pouvait rien voir. Mais brusquement il sentit la morsure d’un sortilège et son corps se retrouva emportée par le vent tandis qu’il tombait au sol.

La chute fut longue et brutale. Projeté vers l’avant par un sortilège, Kingskade avait chuter tête la première par le long tuyau avant de s’écraser tout en bas parmis les ossements d’animaux. Le bruit des os qui craquaient le déconcentra. Était-ce les siens qui venaient de se rompre? Avec difficulté, Thomas roula sur le côté avant de s’assoir, incapable de se lever pour l’instant. Il ne savait pas quel sort lui avait été lancer mais celui-ci l’avait décidément bien atteint à l’épaule. Un bruit sourd leur indiqua que la porte du passage secret plus haut venait de se refermer. Du bout des doigts, Kingskade toucha son front pour examiner le sang qui coulait de son front. Une belle entaille avait tâcher ses cheveux blonds. Le jeune Serpentard poussa un profond soupir, ignorant dans un premier temps son collègue de maison qui s'acharnait à lui crier dessus.

Première étape, il fallait constater l'endroit où ils se trouvaient. Thomas n'en n'avait aucune idée. Ils semblaient être tombée dans une sorte de cave. Des ossements d'animaux jonchaient le sol et l'on entendait de l'eau filtré au loins. Plusieurs tuyaux passaient aux dessus de leur tête et devant eux se trouvait un corridor circulaire qui semblait s'enfoncer, taillé à même la roche. Une faible lumière éclairait l'endroit, comme si elle provenait de l'extérieur et s'épuisait à traversé la pierre pour les éclairés. Thomas regarda de nouveau le sol autour de lui et tendis la main pour attraper sa baguette mais ce simple geste lui arracha une grimace de douleur et une sensation de brulure lui déchira l'épaule. Refusant de se plaindre devant Jones, il tendis sa main gauche à la place avant de mettre le morceau de bois dans la poche de son pantalon. Ramenant son regard vert en direction d'Aaron, Kingskade poussa un soupir de nouveau.

-Je suppose que tu as une idée d'où on a atterris?

Cela l'exaspérait de savoir que Jones avait une idée de l'endroit où ils se trouvaient alors que Thomas était dans le néant. Kingskade appuya son dos contre la pierre, fermant les yeux un instant. Pourquoi est-ce qu'il fallait toujours qu'il s'attire des problèmes?

Thomas ne put s'empêcher de claquer sa langue de mécontentement en entendant la réponse de Jones. Bien sur, le fils d'un mage noir ne pouvait que connaitre tous les sombres secrets de cette école. Et on venait dire après que c'était lui qui fricotait avec la magie noire. Kingskade toucha de nouveau son front avec précaution. Heureusement que la blessure n'était pas profonde, il aurait déjà assez de difficulté à endurer cet imbécile de sang-mêlé ici. Le jeune Serpentard regarda à son tour le passage par lequel ils étaient tombés. La sortie semblait en effet impossible à reprendre. Le regard vert du jeune homme observa un instant les ossements. Il était plutôt drôle de savoir qu'un impur se tenait dans l'antre de la créature que Salazar Serpentard avait mis en ces murs pour s'en débarrassé justement.

Kingskade se demanda ce que pouvait bien être cet animal. Les attaques d'il y a 20 ans s'étaient effacé dans l'agitation et les sombres événements qui avaient suivis le retour de Voldemort. Tout ce qu'on savait c'était qu'une créature avait erré dans les couloirs de Poudlard, pétrifiant élèves et fantômes du domaine.

Thomas poussa un profond soupir lorsqu'il vit Jones se diriger d'un pas sur en direction du tunnel. À croire qu'il était déjà venue ici. Peut-être était-ce le cas et qu'il le menait en bateau? Sur ses gardes, le jeune homme se releva péniblement, retenant un nouveau grognement. Sa tête l'élançait et la douleur à son épaule était palpable. En silence, il suivis Jones à travers la grotte qui semblait très anciennes, comme si elle avait été taillé à même la pierre qui formait les fondations de Poudlard. Ils débouchèrent bientôt dans une pièce plus vaste. Encore une fois le sol était jonché d'ossement anciens qui craquaient sous leurs pas. Soudainement, la lumière de la baguette d'Aaron éclaira une immense silhouette.

-Qu'est-ce que c'est que ça?

Demanda Kingskade en s'approchant. Il s'agissait d'une immense peau de serpent, enroulée sur elle-même, d'un blanc gris. En faite, il n'y en avait pas une seule, mais plusieurs. Étaient-ils tombée dans un nid de vipère géante? Le regard vert du jeune homme se tourna vers son confrère qui semblait en savoir beaucoup sur l'endroit.

Kingskade et Jones continuèrent de s'avancer en silence. La lumière qui émergeait de la baguette d'Aaron créait des silouhaites sur les grands murs de pierre. Des bruits leur parvenaient au loin, étouffer par la pesanteur de la pierre. Thomas n'avait toujours pas sortie sa baguette. Son bras droit replier contre sa poitrine, il gardait un silence obstiner mais son immobilité en disait long sur la blessure qui tiraillait son épaules. Ils finirent par déboucher sur ce qui ressemblait à une ouverture. Une entré avait été taillée à même la pierre et la porte circulaire semblait faite en un métal lourd. Une sorte de main composée de 7 corps de serpents ornait la porte entre-ouverte. Les deux jeunes hommes s'échangèrent un regard puis, sans un mot, Aaron emprunta le passa entrouvert. Ceux qui étaient venue avant eux n'avaient pas jugés bon de refermer le passage. C'était une bonne chose pour eux. Une fois le passage emprunté, ils descendirent un escalier de pierre qui les conduits à une immense salle.

Thomas entrouvrit la bouche sans parvenir à émettre le moindre son. Il connaissait enfin l'endroit où ils se trouvaient. Le visage de Salazar Serpentard taillée à même la pierre leur faisait face, des têtes de serpent de pierre ornaient l'allée qui conduisait jusqu'au buste de leur illustre ancêtre. Le sol mouillé reflétait une étrange lumière verdâtre qui illuminait l'endroit.

-Nom d'une gargouille... J'y crois pas...

Ils se trouvaient dans la chambre des secrets, la pièce que seuls les héritiers de Serpentards avaient la permission de pénétrer. Quelques années au paravant, une créature y avait été libéré, semant le chaos dans l'école avant que l'Élu ne mette un terme à tout cela. Kingskade s'avança d'un pas conquérant, jetant des regards à la fois curieux et émerveiller autour de lui. La chambre de Serpentard! Rien que ça! Des puits de lumière éclairaient la pièce. Il était impossible pour le jeune homme de savoir si c'était l'oeuvre de la nature ou de la magie. Une silhouette noire attira alors l'attention de Thomas. Sans attendre son compère, Thomas s'approcha de la masse noire et nauséabonde, repliée sur elle-même, complètement inerte. La créature était morte depuis plusieurs années. La moisissure avait manger son cadavre et l'eau courante qui ponctuaient l'endroit en avait laissé une masse de chair et de peau. La créature était autrefois un basilic, le mythique serpent. Les yeux de l'animal avaient été crevés, ses crocs avaient été enlevé de sa bouche. Un sourire mesquin étira les lèvres minces de Kingskade. L'ancêtre avait été conséquent avec son plan de purifier les admissions à l'école. Un serpent, quoi de plus représentatif pour le créateur de leur maison.

Thomas se redressa brusquement, lançant un regard triomphant à Jones. Il s'avança vers le visage de Salazar. Le visage de pierre de leur ancêtre les fixaient.

-Te rends-tu comptes d'où nous sommes? Les héritiers de Serpentards ont trouvés sa salle secrète!

Alors que Thomas s’apprêtait à répondre, des torches s’allumèrent brusquement dans les gueules ouvertes des serpents qui longeait l’allée de pierre, éclairant la pièce d’une nouvelle lumière. Les yeux verts de Kingskade quittèrent ceux de Jones pour regarder l’allée où le reflet des torches se miraient désormais dans l’eau. L’air semblait être devenue froid, comme si un danger se dressait lentement.

-Il semblerait que nos nouvelles recrues soient là.

Thomas et Aaron se retournèrent juste à temps pour apercevoir une dizaine de silhouettes apparaitre devant l’imposante silhouette de Salazar Serpentard. Ils ne les avaient pas entendue arriver, à croire qu’ils avaient transplanner. Les 9 personnes étaient vêtues d’épaisse capes d’un vert profond qui leur recouvrait leur visage. Malgré leur trait dissimulé dans l’ombre, ils semblaient fixés les deux jeunes élèves avec beaucoup d’attention. Puis d’un geste commun, 8 d’entre eux sortirent leur baguette avant de l’agiter paresseusement. Aussitôt, des sièges couleurs d’ébènes apparurent avant qu’ils n’y prennent place tandis que l’un d’entre eux qui semblait le chef restait debout.

Kingskade observa la scène avant de lancer un regard de biais en direction d’Aaron. Mais quel était cette scène. Mettant ses mains dans ses poches d’un geste négliger, le jeune Serpentard saisit sa baguette, bien décidé à ne pas se laisser surprendre une fois de plus. L’homme encore debout redressa la tête juste assez pour qu’on puisse voir le bas de son visage. C’était un visage mature, peut-être celui de l’un des finissants de leur maison? Sa voix était lente, trainante et pourtant le timbre maitrisé laissait apercevoir une personnalité volontaire.

-Comme certains avant vous, vous avez découvert l’Antre du fondateur de Poudlard.

Ses mains croisées devant lui étaient dissimulés par les amples manches de sa cape. On aurait dit un moine en prière.

-Frères du serpent! Nous avons deux nouvelles recrues prêtes à rejoindre les rangs des héritiers de Serpentards. L’héritier de la famille Kingskade et le sang mêlé des Jones.

Il y eut une vague de murmure qui s’estompa tout aussitôt.

-Êtes-vous digne de rejoindre nos rangs?