Promenade sous le soleil (ouvert à tous)

Jonathan et moi venons d'arriver dans le parc du château. Ma main est toujours dans les siennes, nos doigts entrelacés.

Sur le chemin, tous les élèves que l'on croisait se retourner. Je me doutais bien que notre couple ferait... pas mal de surpris.

Je relève un peu la tête, profitant de la chaleur du soleil sur ma peau blanche. J'inspire un grand coup et expire doucement.

Dans le parc, il y avait quelques élèves, tous étonnés que Jonathan me tienne la main. En même temps... il a horreur des contact physique. Je me sens très chanceuse qu'il me prenne la main.

Mon regard se perd dans le parc, admirant les fleurs, les arbres, le château.
J'ai toujours admiré le château. Le côté ancien donne un coté chaleureux à cet endroit. Le château est comme une seconde maison pour chacun des élèves, de leur 1ère et leur 7ème année.
L'année prochaine, je ne serais plus là... je compte bien profiter de cette dernière année, Jonathan a mes côtés.

Guidé par l'idée de Coraline, nous arrivons dans le parc. Le temps aujourd'hui est particulièrement Clément pour un mois de novembre, ils sont d'ordinaire pluvieux et froid ; hors ici, le soleil rayonne.

Beaucoup d'élèves nous ont dévisagés tandis qu'on arrivait ici. Forcément...ils sont tous un peu surpris, certains ont même peur pour Coraline.

Dans un sens ils ont raison, qui sait combien de temps tout ça va durer, combien de temps elle sera capable de changer les choses.

Mais je m'en fiche pas mal, et veut juste vivre dans l'instant présent sans avoir à me tordre l'esprit pour penser au futur.

Pendant que nous parcourons le parc, mes pensées me perdent. Quand on y réfléchit, c'est assez stupide de se mettre en couple alors que l'une partie va partir l'année prochaine en raison de fin d'études. Ce n'était pas malin, qui sait ce qu'il se passera en fin d'année ?

Mais encore une fois, je n'ai pas envie de me projeter.

Coraline observe le parc, et moi, je l'observe, la détaille comme si c'était le premier jour que je la voyais. Je me rends encore plus compte d'à quel point elle est jolie.

Tout cela me fait penser aux rêves qu'ont les protagonistes d'histoire pour enfant. Un rêve de belle relation.

C'est exactement ce qu'il se passe ici, et le plus fou dans tout ça, c'est que je ne l'avais pas prévu.

Nous avions fait un grand chemin, un grand pas en avant déjà, que ce soit de mon côté ou du sien, et nous pouvions encore avancer loin.

Je ne voulais pas sourire, et donc serra doucement ma main pour lui signifier à quel point elle me rendait...satisfait ?

Ou peut-être même...heureux.

Je remarque que les autres élèves avaient peur pour moi. Sa me faisait bien rire de les voir comme cela.

Je ne m'inquiète pas pour la fin d'année et l'an prochain... Je préfère penser à l'instant présent, aux côtés de Jonathan.

Je réfléchis en même temps aux études que je vais faire. J'hésite toujours.

Je remarque un jeune Serpentard, que j'avais aider à la rentrée scolaire, pour son cours de potion. Il avait l'air de vouloir m'aider, me sauver des griffes de Jonathan. Je lui fais un signe de la tête, lui mimant avec les lèvres que tout aller bien.

Je garde mon visage neutre, mais lance un petit regard à mon, désormais, petit ami. Ce regard lui signifiait que je l'aimais beaucoup et qu'il me rendait heureuse par sa simple présence.
J'avais sentis quand il m'avait serré doucement la main.

Oui, je suis heureuse avec lui et rien n'y changera. Je sais très bien qu'il sera froid et un peu distant au début, mais je ferai en sorte à ce qu'il me fasse confiance.

Je ferai en sorte à se qu'il soit heureux à mes côtés... Qu'il ressente de la joie au fond de lui...

Je le regarde doucement.

-Ton épaule va mieux...?

Je m'inquiète pour lui et sa santé. Il veut se guérir tout seul oui... mais je suis aussi la pour l'aider...

Je regardais tout les élèves qui eux nous dévisageaient, ce qu'ils pouvaient être... étranges et un peu stupides...

Je fus sortis de mes pensées en voyant que Coraline me regardait.

Dans son regard, on lisait sans difficulté de l'amour et de la joie. Elle était heureuse. Heureuse à cause...non, heureuse grâce à moi.

Je frémis en pensant que pour le moment j'étais incapable de lui rendre le même regard, simplement en témoigner par des petits gestes comme serrer sa main.

Mais je ne perds pas ma détermination de vouloir enfin, après tant d'années, ressentir des émotions.

Elle me parle ensuite de mon épaule. Je l'avais presque oubliée d'ailleurs.

- Beaucoup mieux, oui, grâce à toi.. Si tu envisages toujours de devenir médicomage, il est évident que tu seras très douée dans ton domaine. dis-je

Je n'éprouvais plus la sensation dérangeante, gênante, et mon bras n'était plus engourdi, ce qui me faisait dire qu'elle avait bien réussi ce qu'elle voulait faire.

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