Humiliation (ouvert à tous)

Humiliation

J’avais le nez en sang et j’allais très certainement avoir un œil au beurre noir.  Je vous remets en contexte :  Je venais de terminer mon cours de Potion, je remontais des cachots.  J’avais pris la direction de ma salle commune, j’avais un peu de temps avant mon prochain cours et je voulais lire un peu avant de débuter.  Au détour d’un couloir je suis tombé sur deux Serpentards, deux membres que j’avais vaguement déjà vu par la passé mais qui ne m’avait jamais porté attention et encore moins parlé.   Au départ je pensais qu’il allait gentiment se moquer de moi et me laissez passer.  Mais la chance ne jouait pas en ma faveur aujourd’hui .

C’était deux brutes, assez âgés.  Ils se mirent à se moquer de moi comme prévu mais je gardais la tête haute comme d’habitude en tentant de les ignorer de mon mieux.  Je sais que je n’étais pas la meilleure sorcière de l’histoire mais je n’étais pas cancre non plus.  Le plus grand des deux me plaqua au mur et me retint.  Je ne pouvais rien faire, il était beaucoup plus fort que moi.  Je paniquais, j’essayais de trouver une façon de me sortir de ce mauvais pas mais c’était une impasse.   Personne n’était en vue et je n’arrivais pas à me concentrer suffisamment pour réfléchir à un sort qui aurait pu me sortir de là.   C’est à ce moment que le plus petit des deux sorti sa baguette et la pointa vers moi.  Il lança un sort que je ne compris pas mais il du fonctionner car mes jambes se mirent à remuer dans tous les sens, sans que je puisse contrôler quoi qui ce soit.  Ce devait être le sort de Tarentallegra, je l’avais lu dans mon manuel de sortilège.  Ils eurent beaucoup de plaisir à me regarder me couvrir de ridicule.  Ils tournèrent ensuite  les talons en ricanant pour ne pas se faire pincer.  

J’étais désormais seule dans le couloir mes jambes allant dans tous les sens.  Ma tête n’était plus bonne à rien, je n’arrivais plus à me rappeler du contre-sortilège.   Je bouillais de rage de m’avoir fait humilier de la sorte.  J’essayai  de tenir debout et de parvenir à mon dortoir.  Évidemment je trébuchais à chaque pas que je tentais de faire, essayant de me retenir au murs de pierre.  J’avais réussi à me trainer jusqu’au escaliers sans croiser personne pour m’aider .  Je n’étais pas assez idiote pour tenter de monter des escaliers mais je me suis dit que quelqu’un finirait par passé et pourrait me donner un coup de main.  Au moment où je croyais que mon calvaire tirait à sa fin le château pris vie comme lui seul sait le faire.  L’escalier tourna pour changer de position sans avertissement.  Ce qui me propulsa vers l’avant et me fit dégringoler les marches cul par-dessus tête.  Alors me voilà, le nez en sang et les jambes allant toujours de tous les côtés. J’étais au bas des marches menant je ne sais ou car j’avais tellement de larmes dans les yeux que je ne voyais plus claire.  Ne vous méprenez pas, ce n’était pas des larmes de douleurs mais de rage.  J’allais le faire payer à ces abrutis!!!!!  

Pourquoi moi?  Je n’étais pourtant pas la seule né-moldue de cette stupide école.  Pourquoi j’avais mis les pieds ici, à cet instant tout ce dont je rêvais était de quitter cet endroit et retourné à mon ancien lycée. Là où on m’appréciait et voulais de ma compagnie.  Je voulais que ça s’arrête…

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Humiliation

La seule bonne nouvelle dans cette histoire est que je n’eut pas à attendre longtemps avant que quelqu’un me voit.  Une âme charitable me délivra rapidement du sortilège qu’on m’avait lancé.  Malgré les larmes de rage qui m’aveuglait je reconnu ma bonne amie Becca de la maison de Poufsouffle.  Elle me demanda comment je me sentais et m’offrait de me rendre à l’infirmerie.  Après réflexion je ne le savais même pas, je ressentais seulement une sorte d’engourdissement générale.  Je voulais tout de même lui répondre alors je me mis à faire l’inventaire de mes membres pour m’assurer que tout était en place et que rien n’était  trop douloureux.  Finalement, hormis mon nez tout allait bien.
Avant de lui répondre j’essuyai rapidement mon visages pour ne pas que les autres élèves qui passaient au loin me voit pleurer.  Je  baissai le regard sur ma main et une grande trainée rouge barrait le dos de celle-ci.  J’étais plus amoché que je pensais.  Au moment où je pensais m’en être tiré à bon compte, que seule Becca m’avait vu faire ma chute acrobatique dans les escaliers, un jeune Gryffondor arriva.  Il était dans la même année que moi mais je ne lui avais jamais vraiment parlé.  Il s’appelait William, j’allais lui demander de partir mais il dit exactement  ce que je voulais entendre dans ce moment précis…il parlait de VENGEANCE!    Mes yeux allèrent de Becca à William sans trop savoir quoi faire.  Je répondis finalement à mon amie.

-Merci beaucoup Becca d’être arrivé si vite,  mais je ne veux pas aller à l’infirmerie!

Il aurait été logique d’y aller mais à ce moment je n’en avait rien à faire.  Alors je levai, me retournai et plantai mes yeux dans ceux de William.  Je leurs insufflait tout la détermination que j’éprouvais en ce moment.

- La vengeance me tente beaucoup plus…à quoi tu pensais?  Je suis ouverte à toute les suggestions.

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Humiliation

J’étais remonté, prête à tout pour qu’une situation comme celle qui venait de se produire, ne m’arrive plus jamais.  William parut légèrement surpris par mes intentions, il est vrai qu’étant de nature plutôt enjoué  on ne pensais pas à la malveillance en me voyant.  Évidemment Becca n’était pas d’accord avec mon idée de vengeance.  Je n’étais pas surpris le moins du monde.   Elle ne voulait que mon bien et elle savait que je risquais fort de m’attirer des ennuis en faisant quelques chose de la sorte.  Il n’était tout simplement pas dans sa nature de vouloir du mal au gens…je ne lui en voulais pas le moins du monde.  J’aurais la chance de lui expliquer plus tard de toute façon.  

J’attendais que William me dise ce qu’il avait en tête lorsque Mme. Spencer arriva .  Visiblement elle ne comprenait pas ce qui c’était passé.  Elle pris mon visage entre ces mains et lança un sort en direction de mon visage.  J’eu un pas de recul car je ressenti une immense chaleur envahir mon visage.  Je cru un instant qu’elle avait voulu finir le travail commencer par les deux Serpentards,  mais la chaleur se dissipa et laissa place à un grand froid.  C’était un sensation étrange, je sentis le sang arrêter de couler de mon nez et un soulagement au niveau de mon œil.  Finalement,  elle avait seulement soigner mes blessures, je lui en était reconnaissante.   Elle regarda l’ensemble de notre groupe et nous demanda ce qui c’était passé.  

Je ne fus pas surprise que William prenne la parole en premier, Becca n’était pas du genre à prendre de la place, à vouloir se mettre en avant plan.  William dit au professeur qu’il n’avait pas vu ce qui c’était passé. Je n’y comprenais rien, il avait pourtant bien vu toute la scène!  On dirait qu’il me laissait le choix de prendre ma propre décision sur ce que j’allais dire.  Mais pourquoi ferait-il une chose pareil, c’était à n’y rien comprendre?  Quand tout à coup la lumière se fit;  il voulait vraiment m’aider à me venger mais il savait que s’il racontait tout au professeur nos plans de vengeance tombait à l’eau.  Je pris quelques secondes pour prendre une décision pour réfléchir à ce que j’allais raconter.

- Merci beaucoup de m’avoir soigné Mme. Spencer.  Je suis désolé pour tout le dérangement.  C’est ma faute.  Je revenais de mon cours de potion pour me rendre à ma salle commune quand Becca m’a interpellé au loin.  Mon attention s’est relâché au moment où les marches ont changé de direction. J’ai perdu l’équilibre et fait une vilaine chute.  Becca et William m’ont vu tomber et ont accouru pour m’aider.  Becca voulait tenter de me soigner mais William n’était pas sûr qu’elle y arrive, nous étions en train d’argumenter sur le sujet au moment où vous êtes arrivée.  Vous êtes arrivée juste au bon moment heureusement.

J’espérais m’en être bien tiré et n’avoir mis personne dans l’embarras.  Mentir n’était pas vraiment dans ma nature mais je croyais m’en être bien tiré.  On m’avait toujours dit qu’en cas de besoin, pour bien mentir il fallait se coller le plus possible à la réalité.  
 

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