Carnet de voyage de Mr Dragonneau

J’ai découvert l’Alakil lors d’un de mes voyages sur l’océan pacifique. J’utilisai souvent le sortilège de têtenbulle ou de la branchiflore pour explorer sous l’eau. J’ai de la difficulté à comprendre comment fond les moldus pour faire de la plonger avec tout ses équipements encombrants. Bref, j’ai vu cette créature pour la première fois lorsque je me suis aventuré un peu plus profond qu’à l’habitude, j’allais remonter lorsque je fus frôlé par une créature. J’ai d’abord cru à une créature commune que les moldus connaissent, cependant lorsque je me suis retourné je me suis retrouvé devant une gueule béante remplie de dents. J’aurais bien pu y rester si je n’avais pas des réflexes extraordinaires. D’un coup de bonbarda je la repoussai assez pour qu’elle me laisse tranquille, je ne devais plus valoir le coup. Je la vis ramasser de ses tentacules une carcasse de requin, probablement son dîner avant que je vienne la déranger, puis elle disparu dans les profondeurs ténébreuses de l’océan.

En remontant à la surface je me dépêchai d’écrire ce que j’avais vu, ne me rappelant pas avoir déjà vu cette créature quelque part dans un de mes bouquins. Je dessine plutôt bien mais je n’avais pas eu assez le temps de l’observer. J’étais prêt à y retourner le lendemain pour récolter plus d’informations, mais avant je devais établir mon campement sur l’île que j’avais repéré à quelques kilomètres de ma position.

Arrivé sur l’île je me rendis bien vite compte que je n’étais pas seul, je décidais donc d’aller à la rencontre des habitants de l’île et après quelques échanges non sans la difficulté du langage je réussi à me faire amis avec les habitants de l’île qui sont des plus accueillant quand ils comprennent que vous êtes là en amis et non en ennemis. J’ai passé environs un mois en leurs compagnies, les aidants de mon mieux dans leurs vies de tous les jours tout en continuant mes recherches sur cette étrange créature. En montrant mes croquis j’ai découvert que les habitants de l’île connaissaient cette créature, j’ai donc pu approfondir mes recherches :

L’Alakil est une créature des bas-fonds, mais qui, certaines nuits, peut remonter à la surface à la recherche de nourriture. Étant amphibien l’Alakil peut autant respirer sous l’eau qu’à la surface, par contre vous noterez que ses déplacements sur la terre ferme sont plus compliqués. Il possède une vision nocturne très développée qui lui fait craindre les rayons du soleil trop vif. Sous l’eau la créature peut produire un nuage de mucus qui l’entoure, attention car cette substance peut rendre malade toutes créatures qui entrent en son contacte. La peau du malade devient rapidement visqueuse et son teint devient cireux. La personne touchée par ce mucus se sent beaucoup mieux si elle est dans l’eau, les maux de cœurs disparaissent et son teint redevint tranquillement plus normal. Cependant le malade ne peut être guérit que par une potion créée à partir du mucus que celui-ci produit et de plusieurs plantes qui poussent dans les îles du Pacifique. Il se nourrit principalement de cadavres qu’il découvre dans les fonds marins, s’il ne trouve aucun cadavre à dévorer il peut se mettre en chasse d’un dîner plus vivant. Il lui arrive même de sortir à la surface pour attraper des créatures terrestres et surtout des êtres humains peut attentifs.    

En me promenant dans la forêt amazonienne j’ai fait la rencontre d’une tribu dissimulée aux moldus grâce à une magie ancienne qu’ils se transmettent de chaman en chaman. Ils utilisaient des créatures qu’ils appelaient des Kazurkas, ses créatures ressemblant à des énormes insectes étaient utilisées principalement pour les chargements de matières lourdes, pour couper des arbres lorsque nécessaire et déplacer des objets lourds. Lorsque la créature décède de vieillesse les habitants de la tribu utilisent sa carapace pour la fabrication de plusieurs objets du quotidien allant des toits de leurs habitations à des armures. La carapace du Kazurka est très solide, mais lorsque celui-ci décède cette carapace ramollie, devenant beaucoup plus maniable. Lorsqu’elle est utilisée comme voulu elle est solidifiée par une colle faite de la salive de ces créatures et de petits vers broyés.

Le Kazurka n’est pas mauvais, il peut être agressif avec les étrangers, cependant élevé depuis leurs naissances ces insectes géants sont de bons travailleurs très protecteurs envers la tribu. Ses mandibules sont extrêmement tranchantes, elles peuvent couper un arbre d’un seul coup, le Kazurka n’a pas une très bonne vision, mais il ressent les vibrations du sol avec précision. Lorsqu’il naît, le Kazurka possède une glande qui lui permet de cracher de l’acide, bébé l’acide n’est pas assez forte pour faire fondre quoi que ce soit mais adulte cette substance devient beaucoup plus dangereuse. Les habitant de la tribu retire la glande aux nouveau-nées car des accidents se sont déjà produit, blessant gravement des gens et d’autres Kazurkas.  

J’ai encore froid en repensant à ce voyage en Antarctique, malgré mes sorts le froid glacial qui règne là-bas est toujours présent quelque part dans vos os. Je m’étais réfugié dans une caverne pour la nuit et alors que je m’occupais de plusieurs de mes pensionnaires habitant dans ma valise une créature s’était faufilée à l’intérieur par le biais de ma chevelure.

Je trouvai donc une magnifique petite araignée bleue et blanche. J’ai pu l’étudier cette soirée-là, je comptais la remettre en place le lendemain. Je découvris donc plusieurs choses utiles comme par exemple que sa morsure créer un froid mordant, l’endroit où vous avez été mordu devient blanc bleuté, il faut seulement lancer un episkey pour guérir la blessure et un peu de chocolat chaud pour vous réchauffer. Par contre ne vous faites pas mordre par une colonie de ses insectes, vous allez mourir gelé!

Le lendemain j’ai pu retourner la petite créature dans la grotte, je découvris ainsi que cette araignée ne vie pas seule… Une colonie moyenne de ces petites araignées compte environs une centaine d’individus. Par contre elles sont craintives, préférant battre en retrait que d’attaquer, cependant si vous vous approchez trop près du lieu de nidification des mamans araignées elles n’hésiteront pas à mordre alors prudence.

J’en ai ensuite trouvé dans tous les pays froids que j’ai visités, elles ne sortent pas des cavernes où elles ont élu domiciles. Ce doit être dur de marcher dans la neige quand vous êtes une toute petite araignée. Pour se déplacer hors de leur habitat elles s’accrochent à des mammifères et restent habituellement le plus tranquilles possible, elle mange souvent les parasites qui se sont accrochés à leur hôte.