L'interrogatoire d'Aaron Jones

Grande Inquisitrice Messages : 27

Assise derrière son bureau d'un blanc immaculé, Malicia Penrose faisait tourner sa baguette dans ses mains blanches. La pièce qui lui avait été prêté par l'école afin de mener ses interrogatoires avait été aménager au gout de la jeune femme. La pièce était de taille moyenne et comportait une cheminée qui diffusait dans la pièce une douce chaleur. Près d'un mur se trouvait un imposant bureau blanc accompagnée d'une chaise de la même couleur. Devant celui-ci se trouvait un simple tabouret à l'allure inconfortable. Les armoiries du ministère étaient visible un peu partout. Graver dans le dossier de la chaise, sur une plaque ornant le devant du bureau, sur les nombreux dossiers qui parsemaient le bureau. Il n'y avait aucune fenêtre dans la pièce, simplement d'imposant miroir dans diverse cadres, de différentes grosseurs et couleurs. Curieusement, la plupart ne se reflétait pas, comme s'ils étaient sans teint, se contenant de n'être qu'une surface grise et miroitante.

Lorsqu'on cogna à la porte, Malicia se leva, affichant un sourire aimable et vicieux au jeune homme qui entra lentement dans le bureau. Faisant le tour du meuble, elle invita le jeune Serpentard à prendre place sur le tabouret.

-Monsieur Jones, quel plaisir de vous voir, et dire qu'à une certaine époque c'est ainsi que j'appelais votre père, que de souvenir...

La Grande Inquisitrice se dirigea vers une petite déserte où se trouvait une théière.

-Pourrais-je vous offrir un peu de thé? De l'eau? Un chocolat chaud? Peut-être un peu de rhum, c'était la boisson préférée d'Esteban...

L'interrogatoire

J’avais été convoqué dans le bureau de Madame Penrose alors que je paressai dans la salle commune des Serpentards. J’avais froissé le bout de parchemin et l’avais jeté dans le feu, peu enclin à rendre visite à cette mégère. Cependant je du me rendre à l’évidence que je devrai m’y rendre car une deuxième lettre arriva dès que la première fut consumée par les flammes et me menaçait de m’envoyer une beuglante si j’osai brûler cette lettre. Je soupirai et me levai, sachant bien depuis l’arrivée de cette vieille peste que j’allais passer dans son bureau. Je ne pris pas le temps de prendre ma robe de sorcier, de toute façon je n’avais pas cours cet après-midi. Je sortis donc de ma salle commune tout en faisant un léger signe de main à ceux qui si trouvaient puis je me dirigeai vers le bureau de Miss Penrose.

Arrivé devant la porte je me forçai à avoir un visage neutre et en me conditionnant à ne pas laisser place à mon impulsivité, elle aimerait trop ça et la réjouir était le dernier de mes buts. Je cognai deux coups lourds de sens avant d’entrer dans le domaine de l’inquisitrice, un bureau qui contrastait laidement avec le reste du château. Je fus invité à prendre place sur un tabouret aux allures atrocement inconfortable, j’y pris place en silence, le dos droit, mes pieds appuyés sur un des barreaux du tabouret.

Elle allait déjà dans la provocation dissimulée comme elle en avait l’habitude, je restai le visage neutre, refusant poliment son invitation à boire quelque chose je regardais devant moi, évitant de la regarder le plus longtemps possible car juste son regard arrivait à me faire sortir de mes gonds.

-Que puis-je faire pour vous Madame Penrose?

Le visage fermé je contenais les émotions qui tourbillonnais dans ma tête, ne voulant lui donner aucun indice qui pourrait l’aider dans sa démarche machiavélique.

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Malicia termina de verser le thé dans deux tasses avant de retourner calmement à son bureau, le visage toujours souriant et imperturbable. Elle n'était pas comparé à une statue de marbre pour rien, rien ne semblait pouvoir ébranler cette impitoyable fonctionnaire. Déposant une tasse sur le bureau, elle en mit une dans les mains de Jones, faisant comme s'il avait accepté la boisson. Le pauvre était si loin du bureau qu'il n'avait pas le choix de garder la porcelaine d'un blanc immaculé dans ses mains. Tout était trop blanc et trop clair dans cette pièce. Seul la robe d'un bleu profond que portait la Grande Inquisitrice contrastait avec la blancheur de la pièce. D'un geste lent, l'élégante dame alla s'assoir à son bureau, prenant une gorgée du liquide fumant sans se départir de son sourire.

-Vous devez savoir pourquoi vous avez été convoqué ici, Monsieur Jones, vous semblez attirer les problèmes comme certains attirent la poisse. Il y a d'abord eut les événement de Pré-au-Lard puis cette regrettable histoire avec Monsieur Kingskade et cette jeune demoiselle de Gryffondor...

Malicia déposa sa tasse sur son bureau avant de se lever élégamment pour faire quelque pas dans son bureau. Ses talons claquait contre le marbre du sol à chacun de ses pas.

-Je dois dire que je suis assez surprise... à mon époque les gens de la maison de Serpentard ne s'abaissaient pas à fréquenter les élèves des autres dortoirs... Les temps ont changés il semblerait.

Elle continua de se promener, passant devant les miroirs dont certains renvoyaient son reflet alors que d'autre non.

-Ce qui me trouble monsieur Jones est votre connaissance de la magie noire... vous devez vous rendre compte que rare sont les élèves de votre âge étant capable de lancer des sortilèges impardonnables... et il semblerait que vous y arriviez très bien...

L'interrogatoire

J’osai un sourcil lorsque l’inquisitrice posa entre mes mains une tasse de thé aussi blanche que le reste du bureau. Je la gardai entre mes mains, n’ayant pas la possibilité de la poser sur le bureau puisque j’étais assis trop loin et je me retiens de la lâcher sur le sol bien que ce n’étais pas l’envie qui me manquait. Peu enclin à la discussion je la laissai monologuer le plus possible, regardant le mur devant moi avec un intérêt simulé alors qu’elle rabaissait ma deuxième maison ou plus exactement les fréquentations que certains Serpentards dont moi-même avaient entreprit avec des élèves de d’autres maisons.

Enfin elle arriva à son but, je savais très bien qu’elle allait me reparler du sortilège impardonnable que j’avais lancé à Pré-Au-Lard, malheureusement pour elle j’avais été pardonné vu les circonstances, quelle ironie tout de même… un sortilège impardonnable pardonné! Je tournai mon regard vers l’horrible mégère, le visage tout aussi neutre que lorsque j’étais entré dans son bureau.

-Ce fut seulement pour me défendre et défendre Lexie, j’ai crains pour sa vie et je n’aurais jamais cru que cela aurait fonctionné.

Je pris une légère pause pour me contenir, mon impulsivité m’attirait assez d’ennuis comme ça je ne voulais pas m’en causer encore plus maintenant, je ne comptais pas réellement mentir, cependant je ne pouvais pas, je ne voulais pas que Penrose connaisse ce qui se passait chez moi.

-J’ai eu de la chance, c’est tout.

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Malicia eut un sourire compatissant, bien que de par sa position et celle d'Aaron, celui-ci ne pouvait le voir. D'un geste lent, la Grande Inquisitrice retourna s'assoir à son bureau.

-Vous devriez boire votre thé Monsieur Jones, avant qu'il ne soit trop froid.

Elle se quanta dans sa chaise, ses yeux bleus délavée fixant Aaron comme si elle pouvait lire en lui.

-J'étais à l'école à peu près à la même époque que votre père. Nous n'étions pas dans la même année mais je me souviens de lui comme d'un homme compétant. Bien sur, sa famille étant membre du Vingt-huit sacrés, nous nous sommes croisé à quelques reprises avant... ce regrettable incident...

L'incident en question était le mariage peu désireux entre l'héritier de la famille Jones et une moldue. Malicia fit semblant de ne pas voir la contrariété sur le visage d'Aaron et se contenta de prendre une gorgée de sa tasse de thé.

-Certain croit que connaitre la formule d'un sortilège est suffisant pour le reproduire. Vous devez avoir compris, après vos années passé dans cet établissement, que les choses sont plus complexes... Il ne suffit pas de dire quelques paroles pour réussir, n'est-ce pas, Monsieur Jones?

L'interrogatoire

Je trempai le bout de mes lèvres dans le liquide chaud et amer, je détestais le thé, mais exprimer mon dégoût envers ce breuvage sophistiqué ne servirai probablement pas à grand-chose, alors pour la faire taire je décidai donc de faire un simple geste proposant au regard de Malicia que je buvais bien son thé alors qu’aucune gorgée ne passa dans ma gorge, malgré tout mes lèvres trempèrent dans le breuvage infecte.

Lorsque ce fut fait je me décidai à déposer la tasse sur le sol sous le tabouret, geste qui me permit de garder mon calme face à la nouvelle attaque sournoise de l’inquisitrice face à la personne que je respectais le plus au monde. Je me devais de garder mon calme, j’avais attiré beaucoup trop les ennuis ses derniers temps et faire profil bas me semblais la meilleure solution. Malgré tout mes efforts mon visage ne pu réprimer de la contrariété face aux commentaires de Miss Penrose, malgré cela je restai silencieux, cette vipère ne méritait pas que je m’occupe de ses paroles venimeuses.

Elle avait entièrement raison cependant, il ne suffisait pas de répéter un sortilège pour le réussir, mais il était vrai que s’était la première fois que je lançai ce sortilège… Je l’avais subi à quelques reprises, mais jamais je n’avais osé jusqu’à maintenant le faire moi-même subir à quelqu’un. Le dos toujours bien droit sur ce stupide et douloureux tabouret je regardais toujours droit devant le visage à nouveau neutre après mon écart de tout à l’heure.

-En effet Madame, par contre je peux vous assurer que s’était la première fois que j’ai lancer ce sort, comme je l’ai dit plutôt j’ai du avoir beaucoup de chance.

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Malicia Penrose gardait ses yeux délavées sur la tasse que Aaron tenait dans ses mains et ne put cacher sa contrariété lorsqu’elle le vit déposer l’objet de porcelaine au sol. Le rictus ne resta qu’une seconde sur son visage, aussitôt remplacer par son sourire mielleux et froid. Elle reprit elle même sa tasse avant de prendre une gorgée, soupirant de nouveau devant la réponse du jeune Serpentard. Ce n'était pas réellement ce qu'elle attendait de lui. Avec un nouveau sourire mielleux elle posa de nouveau sa tasse sur son bureau immaculé.

-Plutôt bien réussit pour une première fois, vous ne trouvez pas? Vous avez quand même tué un homme, Monsieur Jones... Et bien que le Ministre ait décidé de vous pardonner, vous devez vivre avec cette réalité qui ne semble pas vraiment vous affecter, n'est-ce pas?

Les yeux de Malicia étaient devenu brillant, comme si parler de la mort de l'homme l'amusait.

L'interrogatoire

Je ne manquais pas de remarquer la contrariété de l’inquisitrice lorsque je me débarrassai de la tasse de thé blanche, je mis cela sur le compte que je ne faisais pas exactement ce qu’elle voulait et ne m’en fit pas plus que cela, finalement un verre de rhum aurait été grandement apprécié… Mais il n’oserait pas consommer de l’alcool devant Madame Penrose, elle en profiterait pour avoir une autre raison d’être sur mon dos. Je jouai des épaules qui commençaient à être endolorie à force de ne pas avoir de dossier, fronçant les sourcils en écoutant les suppositions de l’inquisitrice.

-Ce qui se passe dans ma tête ne vous regarde pas Miss Penrose, ma culpabilité face à mon geste ne regarde que moi. Je me suis défendus face à un mage noir et j’ai sauvé Lexie, je ne crois pas que j’ai fais quelque chose de mauvais, je m’y suis peut-être pris d’une mauvaise façon mais le résultat est que nous sommes vivants et nous avons empêcher ce mage noir de faire plus de dégât.

Ma voix avait commencée à monter malgré moi, je pris une grande inspiration pour me calmer, décidemment cette femme avait le don par sa seule présence à me mettre hors de moi.

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La Grande Inquisitrice bondit sur ses pieds lorsque Aaron mentionna le nom de sa chère collègue de maison opposée. On aurait dit qu'elle attendait se moment avec impatience tant elle sauta sur ses pieds d'un geste gracieux pour contourner son bureau et venir s'y appuyer afin de faire face au jeune homme. Elle avait bien sur entendu la notion de tendresse qu'il avait prit lorsqu'il avait mentionné la jeune fille et la dureté de ses propos lorsqu'il avait évoquer le danger qu'ils avaient du affronter ensemble.

-Alors... vous traînez souvent avec cette jeune Gryffondor? Vous m’avez l’air bien proche tous les deux non?

Malicia observa Aaron, un sourire malicieux et complice sur le visage.

-Mademoiselle Blake, c'est cela? fit-elle en semblant chercher son nom alors que bien évidemment elle le savait.

-Je trouve curieux qu’elle ait été avec vous les deux fois qu’un sortilège impardonnable fut lancé...

La Grande Inquisitrice laissa sa voix mélodieuse devenir trainante comme si elle réfléchissait à voix haute. Sa main blanche posé sur son bureau, elle fit tambouriner ses doigts pâles en un petit rythme régulier, faisant cogner ses ongles sur la surface dur du meuble.

-Bien sur, la rivalité entre Gryffondor et Serpentard ne s'est pas complètement éteinte, et elle me semble être une élève brillante... ambitieuse peut-être?

Malicia laissa trainer le sous-entendu comme si elle avait finalement décidé de croire Aaron et d'accuser Lexie à sa place.

-C'est tout de même affligeant, non? Des collègues de votre maison attaqué, blessé... d’abord Mademoiselle Addams, Monsieur Woodlake et Monsieur Obriand... Sans oublier Monsieur Kingskade... Il me semble qu'il y avait eu une certaine discorde entre eux deux non? Serais-ce un acte de vengeance d'après vous?

Elle se pencha légèrement en avant.

-Ou peut-être de la jalousie?

La Grande Inquisitrice laissa planer le doute d'un triangle amoureux dans l'air.

L'interrogatoire

J’eu involontairement un mouvement de recul lorsque Malicia bondit tel un fauve sur sa proie et qu’elle vint s’adosser à son bureau juste devant moi. Je repris contenance, refusant catégoriquement de la laisser m’intimider. Elle ne pouvait s’empêcher de faire ses petits jeux d’actrices de série B, je le voyais bien qu’elle savait pertinemment comment s’appelait Lexie et qu’elle ne s’entendait pas avec Thomas, moi-même je ne pouvais pas le voir en peinture! À ses dernières paroles je ne pu m’empêcher de rire, Lexie, amoureuse de Thomas??!! Franchement il fallait être cinglé pour croire de tels sottises.

-Si vous croyez que Lexie est amoureuse de Thomas vous êtes aussi aveugle qu’hypocrite.

Je la regardai, toujours le sourire aux lèvres après la farce qu’elle venait de faire.

-Vous devriez interroger Monsieur Kingskade, vous verrez les incohérences dans son histoire. Lexie ne pouvait pas être dans les cachots et dans la cour intérieure en même temps. Et vous l’avez-vous-même dit, elle n’aurait pas pu lancer un sort d’une telle difficulté.

Je m’empêchai grande peine de ne pas lui cracher les pensés qu’elle avait si brillamment dévoilé sans les dires lorsque nous étions tous dans le bureau de Monsieur Gainsborough, elle voulait dire qu’une enfant de moldus n’en serait pas capable. Cette femme ne comprenait pas que le sang ne changeait rien dans la force magique d’un sorcier, notre ministre le prouvait brillamment. J’en avais assez de cet interrogatoire qui ne menait à rien, je tournai mon regard bleu foncé dans le sien bleu délavé, le visage aussi neutre que possible.

-Arrêter de tourner autour du pot Miss Penrose et dite moi ce que je fais ici.

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Malicia eut un sourire malicieux en voyant Aaron qui commençait à s’énerver. Elle croisa ses bras d’un air triomphant, prenant une pose réprobatrice devant les insultes du jeune homme.

- Tss tss tss, vous vous oubliez, Monsieur Jones, j’enlève 5 points à votre maison, n’oubliez pas à qui vous parlez.

La Grande Inquisitrice se leva de nouveau pour faire quelque pas dans son bureau.

- Il se trouve que je n’ai pas encore eut le temps d’interroger Monsieur Kingskade mais ne craignez rien son tour viendra...

Elle prit une petite pose avant de rajouter d’un air conspirateur:

- Apres le tour de mademoiselle Blake bien entendu...

Sa phrase lourde de menace plana dans l’air pendant un instant puis elle changea de tactique, prenant un air sérieux et un ton glaciale.

- Tres bien Monsieur Jones, je veux savoir où vous avez appris ce sortilèges. Ce n’est évidemment pas de votre père et encore moins de votre moldu de mère, cela ne peut donc être qu’à l’école, aussi je soupçonne l’un de vos professeurs d’en être l’origine.

L'interrogatoire

Je la regardai, un air suffisant sur mon visage, elle ne pouvait tout simplement pas enlever de point à ma maison puisqu’elle ne faisait pas partie du corps enseignant. L’inquisitrice avait certes de nombreux pouvoirs mais donner ou enlever des points à une maison étaient du ressort de la directrice et de ses enseignants, je savais bien que le sablier ne bougera pas à moins que notre estimée directrice en a donné le pouvoir à Malicia ce que je crois être impossible, Madame Branford n’aurait pas donné ce droit à cette mégère!

Je me gardai bien de lui mettre ça sous le nez, elle le verrait bien assez tôt! Et je devais me concentrer sur autre chose que sur ce qu’elle croyait être capable ou non de faire. Je redevins cependant neutre alors qu’elle menaçait Lexie, elle faisait bien attention à ses choix de mots, ne laissant que ses sous-entendus, mais un jour elle allait faire une erreur qui lui coutera cher.

J’osai les épaules, elle était dans le faux complètement, aucun professeur enseignerait ces sortilèges, mais malgré tout, tout le monde connaissait les formules.

-Vous semblez avoir un problème d’audition Miss Penrose, je vous ai dit que j’ai eu de la chance. Tout le monde connait les trois sortilèges impardonnables, cela ne veut pas dire qu’un professeur nous les a enseignés. J’ai seulement répété la formule… Personne ne m’a montrer comment faire.

Mon père ne me l’avait pas enseigné, il me l’avait fait subir, une nuance considérable. Je regardai l’inquisitrice droit dans les yeux, prêt à défendre les professeurs de cette école contre les mauvaises intentions de cette abominable femme.

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Malicia eut un sourire encore plus large en voyant le petit air de défis qu'avait pris Aaron Jones à la mention des points enlevés à sa maison. Le pauvre, il s'imaginait peut-être qu'elle n'avait pas l'autorité nécessaire pour prendre de telle mesure. Si seulement il savait. Dès son arrivée, La Grande Inquisitrice avait insisté auprès de la Directrice pour détenir les pouvoirs scolaires qui étaient attribués à tous les professeurs. Ainsi Malicia pouvait à loisir enlever des points de maisons, imposer des retenus et même suggérer aux directeurs de maison des suspensions des membres de Quidditch. Malgré ses réticences, la Directrice Brandford n'avait pas pu refuser cela à une représentente du ministère. Mais bien sur, Aaron croyait cela impossible. Il serait si surpris en sortant de ce bureau.

Malicia continua de marcher dans son bureau, ses mains derrière le dos, admirant le reflets des flammes dans une glace, puis dans une autre.

-Votre entêtement est navrant Monsieur Jones... Vous ne pourrez protéger personne... Bien évidemment je vais devoir interroger vos professeurs sur vos talents exceptionnels en matière de magie noire...

Malicia revient prendre place à son bureau, portant de nouveau sa tasse à ses lèvres.

-Vous ne buvez toujours pas votre thé, Monsieur Jones?

Rentrant sans frapper, mais d'une manière toujours délicate et gracieuse au possible. Je venais de rentrer dans le bureau de Madame Penrose où j'avais ouïe dire que l'un de mes élèves, Aaron Jones, était en plein interrogatoire. Je comprenais parfaitement les agissements de Penrose et ses actes, néanmoins, je tenais à lui faire savoir que c'était mon école et que j'étais toujours dans les parages... Surtout lorsqu'il s'agissait de protéger mes enfants.

- Je crois qu'il a terminé. Bonjour Madame Penrose. Bonjour Aaron, je crois que tu peux disposer et rejoindre tes camarades dans la grande salle. Le dîner ne va pas tarder.

Je n'éprouvai aucune haine vis-à-vis de Malicia Penrose, je voulais simplement épargner ses paroles aux oreilles de mes élèves. Aaron venait de passer sous son peigne fin et ça allait certainement être le tour de Miss Blake ou Monsieur Kingskade.

L'interrogatoire

J’allais de nouveau répondre à Madame Penrose lorsque la porte s’ouvrit brusquement sans que la personne qui venant d’entrée n’annonce sa présence en cognant à la porte. Je me retournai pour voir passer la dame blanche de Poudlard, elle faisait étrangement concept dans ce bureau entièrement blanc… Il y en avait trop, cela me donnait affreusement mal à la tête. Je restai silencieux alors que notre directrice me permis de disposer ce que je me dépêchai de faire après avoir fais un signe de tête à Madame Branford, ignorant Malicia et laissant la tasse de thé intacte sur le sol. Si elle avait choisi un autre breuvage que du thé je me serais sûrement fait avoir avant de trouver cela louche son insistance pour que je boive son thé.

Je sorti, ne prenant pas la peine de fermer la porte derrière moi et je me dirigeai vers la grande salle.

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La Grande Inquisitrice fit claquer sa langue de désapprobation lorsqu'elle vit la Directrice entrer dans son bureau sans se donner la peine de frapper. L'élégante jeune femme entra d'un air princier avant d'aviser Aaron qu'il pouvait quitter la pièce. Le jeune Serpentard quitta rapidement sans demander son reste et Malicia ne pu que le suivre des yeux tandis qu'il partait. La Grande Inquisitrice, poussa un profond soupir avant de portée sa tasse à ses lèvres.

-Vous vous oubliez, Madame la Directrice, il n'est pas étonnant que vos élèves soient à ce point grossier. Ni vous, ni les professeurs n'êtes capables de la moindre discipline.

Penrose se leva de nouveau pour prendre place derrière sa chaise blanche, jetant un regard de reproche à la Dame blanche.

-C'est à ce demander si vous avez la moindre idée de ce qui se passe dans ce château.

Je ne comprenais pas les actes de Malicia. Réaliser un interrogatoire à un mineur sans la présence d'un adulte était très mal vu... Surtout après les dépositions données par les élèves à l'époque de l'elu, Harry Potter, face à la précédente Inquisitrice et ses méthodes douteuses voire dangereuses. Aaron avait commis un acte malheureux, mais le contexte et les causes avaient été étudiées et excusées par la Ministre de la magie.

La seule chose dont méritait Mr Jones était un suivi psychologique et non d'un interrogatoire hasardeux et apocryphe. En effet, insérer une telle pression à un enfant qui ne désirait que sa protection et celle de sa camarade était cruel, tout simplement. Toutefois, cela démontrait le manque de pédagogie qu'éprouvait Malicia Penrose et c'est avec une puissance maternelle que je souriais à l'inquisitrice.

- Si vous le dites, très chère.

Je quitta la pièce avec Mr Jones et nous nous dirigions vers la grande salle. Je savais que Malicia allait interroger Miss Blake et Monsieur Kingskade… J'étais très curieuse de voir la tournure que ça allait prendre avec Thomas.

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