Soins des blessés (après la fin de l'événement).

Madame Branford a écrit:: Une fois l'événement terminé, vous êtes les bienvenus à venir RP dans ce topic où l'infirmière Lisa Brunel prendra soin de vous.
Les visiteurs (les membres qui ne participaient pas à l'événement et les non-blessés) sont les bienvenus. Venez prendre des nouvelles de vos amis blessés lors de la bataille.

À bientôt,
Madame Branford

Une fois rentré au château, je pris la décision de me rendre à l'infirmerie pour deux raisons.

La première, vérifier et visiter ceux qui s'y trouvaient.
La seconde, me faire ausculter par l'infirmière. Je ne souffrais pas spécialement de quoi que ce soit, mais cependant le sortilège Endoloris que j'ai subis à plusieurs reprises avaient diminuer mon état de magie de manière générale. Ne sachant plus me transformer en corbeau, je voulais être sur que c'était simplement du à la fatigue et non à autre chose. Le sortilège informulé "Mali Corvus" que j'avais prononcé m'avait demandé énormément de concentration c'était peut-être du à cela aussi.
Bref, je voulais en avoir le coeur net.

Je pénétra donc dans l'infirmerie parcourant les gens qui s'y trouvaient, des élèves avaient quand même quelques éraflures et faire soigner. Sur un lit se trouvait aussi Gabriella qui avait été blessée assez "gravement". J'aperçu Olympe non loin de son lit qui discutait avec Edward qui lui semblait aller plutôt bien. Je souris et m'avança vers eux.

Soins des blessés

Lorsque nous furent enfin revenu au château je tenais toujours Lexie dans mes bras et n’attendant personne je marchai d’un pas rapide vers l’infirmerie. Je n’étais pas seul, plusieurs élèves s’y dirigeaient, la plupart par leurs propres moyens, n’ayant que des éraflures, mais quelques-uns se faisaient transporter par des professeurs, ayant des blessures plus graves.
Je ne parlai pas, mon visage neutre mon esprit repassait les évènements en boucle. Je n’avais pas réfléchi lorsque j’avais lancé mon sortilège impardonnable, je savais qu’il y aurait des conséquences à mon geste mais la seule chose qui m’avait fait réagir était que Lexie était en danger, que ce salopard avait attaqué Lexie et qu’il fallait à tout prit le mettre hors d’état de nuire.

Je ne pensais pas que cela l’aurait tué, je ne voulais pas en arriver là, malgré cela je ne m’en voulais pas et je ne me sentais pas plus mal qu’hier. Je posai mon regard bleu sombre sur Lexie et lui souris, heureux qu’elle ne soit pas blessée plus gravement.

Arrivé à l’infirmerie je la déposai sur un lit libre, après l’avoir déposé avec délicatesse je massai mes bras endoloris, je n’avais pas voulu lâcher Lex depuis que Monsieur Darling m’avait demandé de la porter, voulant m’assurer qu’elle serait en sécurité. Je m’assieds sur le bord du lit, voulant à tout prix rester près de Lex, la seule inquiétude qui persistait était qu’elles ne veulent plus m’adresser la parole après qu’elle soit au courant, qu’elle sache que j’avais jeté un sortilège impardonnable, mais pour le moment seul comptait la santé de Lexie.

-Est-ce que tu commences à reprendre tes esprits?

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Maintenant rentrée dans le château, je décide de me rendre à l'infirmerie pour me faire examiner même si je n'ai pas reçu de gros sortilège. On n'est jamais trop prudent.

Je m'assure aussi que les élèves qui ont malheureusement été pris dans la bataille n'ont rien de trop grave. Je ne tolère en aucune façon que l'on puisse s'en prendre à des enfants.
Certains collègues ont plus pris, comme Gabrielle.
Note à moi même: Revenir lui rendre visite avec un présent. Sans elle je pense que j'aurais eu du mal à tenir jusqu'au bout.

"Miss Brunel, si jamais, je suis disponible pour brasser les potions qui pourraient vous manquer."

Soins des blessés

Et voilà que je me retrouvais à nouveau à l’infirmerie, j’allais devoir me prendre un abonnement si ça continuait comme ça. Je sentais mes idées s’éclaircir tranquillement, mais je restais un peu dans le brouillard. Plusieurs personnes était autour de nous, quelques blessés tandis que d’autres était là pour tenir compagnie. Je ne semblais pas blessé outre mesure mais je n’avais aucun souvenir des derniers évènements. M. Summers était venu prendre de mes nouvelles rapidement mais avait dû quitter rapidement pour aller à une rencontre spéciale si j’avais tout compris. J’avais fini par comprendre que la personne à côté de mon lit était Aaron, il ne m’avait pas quitté depuis que nous étions arrivés.

- Oui…oui je crois ! Qu’est-ce qui s’est passé ?

J’avais un souvenir très flou d’un homme étendu au milieu de la ruelle ou nous nous trouvions lorsque la bataille avait commencé. Mais je n’avais aucune idée de comment il en était arrivé là. Soudainement je réalisai une chose des plus importante…je m’assis brusquement dans mon lit et passai la pièce en revue.

- Les jeunes serpentards qui était avec nous, comment ils vont ?? Est-ce que tout le monde va bien ??

J’avais la tête qui tournait…tout allait trop vite !

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Soins des blessés

Je courais à droite et à gauche, les lits étaient tous occupés et les blessés légers étaient installés sur des chaises. Les professeurs m'aidaient pour les premiers soins à effectuer et plusieurs sorts Episkey étaient lancés. Madame Catoul, le professeur des potions, me proposa son aide. Je travaillais souvent en collaboration avec elle. En effet, ses services vis-à-vis des Elixirs et des Potions curatives m'étaient d'une grande aide.

- Avec plaisir Professeur. N'hésitez pas à donner des elixirs pour les grands blessés. Je vais repérer les blessés graves afin de les envoyer à Sainte-Mangouste.

J'étais prête à aider bons nombres des blessés, mais en ce qui concernait les blessures graves, je préférais les envoyer à l'hôpital des sorciers afin de vérifier leurs états. Après avoir discuter avec Lilie, je lui posa ma main sur son épaule afin de la remercier.

- Merci Professeur, si vous êtes blessées, n'hésitez pas à me le faire savoir.

Je m'approcha alors d'une jeune élève de Gryffondor accompagnée du préfet de Serpentard. Lexie Blake était une abonnée à l'infirmerie, elle venait presque aussi souvent que mon amie Olympe. Toutefois, cette dernière venait en raison de ses nombreuses blessures causées par ses maladresses légendaires.

- Miss Blake, comment allez-vous? Disais-je en analysant son corps afin de vérifier son état. Ses bras étaient éraflés et je sortis du tiroir qui se trouvait à côté de son lit, une pommade "Régéntout". Je passa la potion à Aaron.

- Pouvez-vous lui appliquer cette baume sur ses blessures Monsieur Jones? Je vais m'occuper des autres élèves. Merci, vous êtes un ange. Lui annonçais-je en lui passant la potion dans les mains et en me dépêchant d'aller voir les autres blessés.

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Soins des blessés

Je voulais dire à Madame Brunel que Lexie avait été victime d’un sortilège de confusion, mais j’eût à peine le temps de la voir passer qu’elle était déjà repartie, me laissant un petit pot dans ma mains gauche. Je regardai tout autour de moi puis soupirai, elle n’aurait probablement pas le temps de repasser avant un moment, mais peut-être qu’il fallait seulement attendre que le sortilège ne fasse plus effet. Je pris mon mal en patience tout en ouvrant le petit pot de Régéntout, je saisis doucement le poignet de Lexie puis j’appliquai l’onguent sur sa blessure.

-Tu te rappelle quelque chose?

Je m’appliquai à la tâche, y allant doucement pour ne pas lui causer plus de douleur.

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- C'est avec plaisir que je propose mon aide. Serait-il quand même possible de me faire ausculter svp? Sait-on jamais. Merci.

Avant que l'on s'occupe de moi, je fait un tour dans l'infirmerie pour distribuer les élixirs aux blessées. En même temps, je regarde pour établir la liste des potions qu'il faudra que je confectionne pour renflouer le stock de l'infirmerie.

J'étais installée dans un lit et lors mon réveil, je vis que l'infirmerie était remplie de plusieurs élèves. Certains étaient blessés et installés dans d'autres lits ou des chaises et d'autres étaient là pour apporter leur aide à notre pauvre Madame Brunel qui tentait tant bien que mal à aider le plus de blessés possibles.

À côté de mon lit, posé sur une petite table, j'aperçu plusieurs friandises, des cartes et des fleurs. J'en avais les larmes aux yeux, moi la pauvre petite née-moldue solitaire… Je venais de recevoir plus attentions offertes par des camarades de l'école. J'étais heureuse, le sourire élargit et les yeux mouillés… Je me sentais enfin chez moi.

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Gabrielle était assis dans l'un des lits, les pieds se balançant dans le vide. La manche de son chandail avait été bruler par le Feudeymon, révélant la peau noir et calciné de son bras où les plaies continuaient de saigner. Ni la potion de guérison, ni les sortilèges n'avaient fonctionné pour l'instant. Il fallait dire que le feudeymon étant un sortilège de magie noir, il était difficile de se débarrasser des effets. Lorsqu'elle avait été atteinte au bras, Gabrielle n'y avait pas trop songé, occupé à combattre l'ancien auror. Maintenant que l'adrénaline retombait, la douleur irradiait et elle devait serrer les dents pour ne pas crier de douleurs.

Une autre raison l'obligeait à rester silencieuse. Entouré d'élève sur la panique, elle ne voulait pas envenimer la situation. Pour l'instant, les blessures qu'elle voyait était légères. Ici un nez cassé, là une cheville foulée, dans un coin quelques élèves étaient trempées. D'après ce qu'elle entendait, il n'y avait pas eu de mort dans leur camps. Une bonne nouvelle.

Soins des blessés

Je venais de me réveiller.

Je n'arrivais pas à reconnaitre l'infirmerie, ayant subit un sort en plein visage à courte portée… Je suis même étonnée de me réveiller. Je me souvenais de tout, même d'avoir été porté dans les bras de Wallace pour être ramenée auprès du reste de l'école et de Madame Branford.

Je cherchais autour de moi après Coraline, je voulais véritablement la remercier de m'avoir sauvée… C'est étrange. Je n'avais jamais fait attention à elle auparavant, sûrement en raison des rivalités de nos maisons? Cependant, je lui devais une fière chandelle. Elle avait démontré une puissance magique époustouflante pour me défendre. Je regardais autour de moi afin de la trouver et la remercier. En tournant le visage, j'aperçu plusieurs fleurs offertes par mes amies me souhaitant de me rétablir vite.

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Je quittais Olympe qui semblait être en forme. Je me sentais toujours aussi qu'à mon arrivée et j'attendais patiemment que miss Brunel m'ausculte. Cependant, je n'étais pas du tout dans les prioritaires et j'attendais donc mon tour sagement.

Je me baladais, m'adressant aux différents élèves et professeurs. Je m'arrêta devant ma collègue Gabrielle Spencer, il paraissait qu'elle avait bien ramassé face à son duel et qu'elle s'était pris le sortilège du Feudeymon.

Je me pencha sur son lit, elle semblait dans ses pensées :

Vous pouvez-être fière de vous, miss Spencer. Peu de personnes sont capables de survivre et d'encaisser un Feudeymon. Laissez-moi voir cette blessure... Je m'approcha d'elle, avenant.

J'avais une très grosse connaissance dans les maléfices de magie noire et j'avais déjà eu affaire à ce genre de blessures. Je sortis ma baguette magique et demande de ma voix la plus sympathique possible :

Puis-je ? accompagné d'un sourire charmeur.

La bataille à Pré-au-Lard est terminée... Je suis rassurée d'en être sortie indemne. Par contre, je préfère aller à l'infirmerie au cas où... Je n'ai rien remarqué sur mon corps, de très grave. Peut-être un bleu, mais je suis sur pieds, et c'est le principal!
Je ne me doutais pas pouvoir me battre aussi bien, ou tout du moins arriver à survivre.

Je me dirige donc vers l'infirmerie, dans l'idée, de me faire examiner au cas et de prendre des nouvelles d'Hélène. J'ouvre calmement la porte et jette un regards sur la pièce. Je vois Hélène et me dirige vers elle. Je m'arrête à côté de son lit et fait un sourire discret.

-Comment vas-tu...?

Je regarde doucement Hélène, me tenant droite.

J'aide au mieux Lisa dans la confection des potions. Je fais des allées retour entre mon cachot et l'infirmerie.
Je vois que Gabrielle est réveillée et que Minos lui propose de jeter un sort pour stopper le sortilège du feudeymon.

Ne sachant pas trop, j'ai pris un assortiment de chocolat pour Grabrielle. Je les lui dépose sur la table de chevet à côté de son lit.

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Gabrielle regardait d’un air épuisé l’infirmière, les professeurs, les élèves et les aurors du ministère qui s’afférait dans la pièce qui semblait rapetissé de minutes en minutes. L’infirmerie de Poudlard était devenue le centre névralgique de l’après bataille. Des habitants du village ayant été blessé de même que des aurors avaient été amenés ici afin de soigner les blessures ou de donner un coup de main. Face à ses anciens collègues, Gabrielle serrait les dents. La dernière chose qu’elle voulait s’était se ridiculiser encore plus. C’était la première fois qu’un sortilège l’atteignait autant. D’habitude elle était plus rapide que cela pour esquiver. D’habitude elle n’avait pas d’enfant à protéger également. Quelle imbécile. Elle s’était fait reprocher son manque de compétence en tant qu’auror et maintenant elle allait se faire reprocher son manque de compétence en tant que professeur. Un double échec plutôt cuisant. Une voix masculine la tira brusquement de ses sombres pensées, la ramenant sur terre et sur la douleur qui l’habitait, lui arrachant une grimace. Elle se tourna alors pour découvrir le séduisant professeur de défense contre les forces du mal. Il semblait avoir dû user de sa baguette magique lui aussi. Ses cheveux noirs en bataille et la poussière sur ses vêtements témoignaient du rude moment qu’il avait passé. À son mot d’encouragement, le professeur tenta un sourire qui se révéla être une grimace prononcée. Décidément elle n’arrivait à rien en ce moment. Après un soupir douloureux elle se tourna légèrement pour exposer sa blessure à Minos.

-J’ai déjà essayer plusieurs sort et potion de madame Katoul mais pour l’instant rien ne fait effet.

En prononçant le nom du professeur de potion elle vit celle-ci apparaitre comme par magie devant elle avec des chocolats qu’elle accepta avec plaisir bien qu’en ce moment la simple vue de la nourriture lui levait le cœur.

-Ah tiens Spencer!

La voix féminine et légèrement moqueuse fit tourner la tête à Gabrielle qui regarda deux aurors, un homme roux et une jeune femme blonde, s’approcher de son lit d’un pas conquérant.

-Alors? Lui lança rouquin. Il parait que tu t’es battu avec le vieil Horace et que tu t’en es mal sortie? Ce n’était pas l’un de tes mentors Spencer? Ça doit être dur de voir ceux qui passe du mauvais côté… tu en sait quelque chose...

Imperceptiblement, Gabrielle serra les mains sur sa baguette alors que le rouge lui montait au visage. Voyant Minos et sa blessure, la jolie blonde battit des cils comme une pouliche avant de renchérir d’une voix moqueuse :

-Vilaine blessure que cela… Peut-être que finalement tu n’étais pas faite pour être auror... Il est quand même curieux que cela arrive quelques semaines seulement après ton arrivés à Poudlard...

Ils auraient sans doute continué leur joyeux bavardage si une voix forte ne les avaient pas appelés plus loin. Après un dernier sourire moqueur, les deux aurors s’éloignèrent. Le visage maussade, Gabrielle oublia presque la présence de Minos.

-En effet, j’aimerais bien savoir ce que faisait ces mages noirs au village...

Elle n’avait eu le temps que de croiser la Directrice avant d’être ramené à Poudlard aussi ignorait-elle la présence de Heartilly. Se rappelant de la présence du professeur Minos elle ramena son attention sur celui-ci.

-C’est vous l’expert de magie noir, si vous pouviez enlever juste la douleur se serait déjà un bon pas vers l’avant.

Dit-elle en répriment une nouvelle grimace.

J'observais la blessure ; j'étais vraiment intrigué. Elle ne semblait pas affectée cependant, elle avait atteint une profonde partie d'épiderme. Gabrielle était sans doute brulée au 2ème degré à coup sur.

Mes pensées furent perturbées par une voix masculine, je lança un regard perçant et noir au rouquin qui se moquait ouvertement d'une collègue devant moi. Dans d'autres circonstances, je lui aurai bien collé mon poing dans la figure.
La blonde qui l'accompagnait me regarda avec admiration et intérêt. Je souris pour lui faire comprendre que je n'en avais strictement rien à faire de son regard aguicheur.

Je répondis à Gabrielle assez calmement, ignorant la venue des 2 aurors :

Tu es effectivement bien arrangée Gabrielle. J'ai quelques formules qui me viennent en tête pour essayer de réparer ça... Laisse moi réfléchir... pensif, je contempla la blessure et l'ausculta de plus près.

Je saisi ma baguette et prononça "Tergeo". Le sort permettait de nettoyer une plaie afin d'y voir plus clair dans la blessure. Madame Brunel avait déjà effectué le sortilège mais un deuxième ne faisait pas de mal. Bien au contraire, le sort agissait assez bien et il permettait de voir les lambeaux de peau attaqués par le sortilège. Il n'y avait pas de miracle il fallait attendre et soigner cette blessure.

Je prononça ensuite "Vulnera Sanentur". L'effet n'était pas vraiment total mais quelques lambeaux de peau se refixèrent au bras de ma collègue.

Je pense que je peux faire une dernier sort pour t'aider. "Ferula" ! prononçais-je d'une voix forte.

Des bandages apparurent et vinrent se fixer autour du bras de Gabrielle. Satisfait, je la regarda content.

Soins des blessés

Je courais dans tout les côtés de l'infirmerie, je n'avais pas participé à la Bataille, cependant, j'étais épuisée! En effet, le nombre incroyable de blessés accompagné par le brouhaha de la pièce me provoqua des nausées et des maux de têtes. Être la seule infirmière de l'école était une bonne chose, mais pas pour autant de patients.

Par chance, Lilie et Minos étaient d'une grande aide. Je leur doit une fière chandelle.

Je m'approche de Penny, une jeune Poufsouffle. Ma main sur son front, elle n'avait rien de grave et nécessitait que du repos. Un peu plus loin, je m'approchais de Hélène qui était réveillée. Elle était accompagnée par une jeune Serpentard, Coraline.

- Comment vas-tu Hélène? lui disais-je, en m'excusant de couper leur conversation. Je plaçais mes doigts sur son poignet afin de calculer ses battements. - Parfait, tu vas de mieux en mieux. Repose toi. Tu es en bonne compagnie. disais-je en réalisant un clin d'oeil à Coraline Daroc.

Je quittais alors les deux étudiantes pour voir l'état de Gabrielle. Elle était très courageuse et grande fut ma joie lorsque je vis les bandages couvrir le bras de la blessée. Plaçant ma main sur l'épaule de Minos, épuisée, je le remercia.

- Merci beaucoup Minos… Je n'arrive pas à gérer autant de blessés. Je suis désolée Gabrielle de n'être pas venue plus tôt. annonçais-je d'une voix tremblante. J'étais très fatiguée et j'osais espérer tenir le coup pour les autres blessés de l'infirmerie.

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Soins des blessés

Je n'ai pas eu le temps de répondre à Coraline que Madame Brunel arrivait afin de prendre ma tension. Celle-ci avait l'air bonne et d'après l'infirmière, j'allais vite me remettre sur pied. J'étais très mal à l'aise, les autre élèves et Coraline étaient vus comme des héros après la Bataille. Pour ma part, on me prenait en pitié, non méchamment, mais j'entendais "Oh la pauvre." - "Pauvre Hélène" à tout va! J'étais l'une des victimes de Pré-au-Lard et je n'avais pas réussi à me défendre correctement. J'avais même échoué mon duel face à Edward.

Coraline était une brillante sorcière, l'ayant vue en pleine action, qui avait plus d'un tour dans son sac. Je la voyais souvent plongée dans ses livres et c'était peut-être à cause de ses différentes lectures qu'elle était aussi forte. Le fait qu'elle vienne me voir à l'aide d'un sourire discret me réchauffa le cœur. En effet, elle n'était pas obligée et l'acte en lui-même me donna le sourire.

Après que Madame Brunel soit partie, je pu enfin lui répondre.

« Ca va mieux, merci Coraline. Je t'en doit une! Si tu n'avais pas été là… Je… Enfin, tu comprends. » En effet, sans l'aide du Professeur Bellétoile, Monsieur Silverberry et surtout, Coraline, je ne serais peut-être plus là pour en parler. C'est étrange, j'avais déjà croisé plusieurs fois sa route et jamais nous n'avions prit le temps de parler. « Je suis très heureuse que dans ce malheur, nous nous soyons rapprochées. Une nouvelle fois, merci. » lui disais-je en souriant.

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Intérieurement rassurée qu'elle aille mieux. Je lui souris doucement.
Sur le chemin pour venir à l'infirmerie, je m'étais rappeler le nombre de fois où j'avais croisé Hélène. Elle est toujours souriante et bien entourée.
Mme Brunel vient de lui prendre sa tension. Je suis heureuse pour elle, si elle peut partir bientôt.

-Je suis aussi très heureuse que nous nous soyons rapprochées...

Je souris un peu plus.

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Gabrielle aurait presque éclatée de rire devant la mine déconfite que fit l’auror Boisderose lorsque son sourire aguicheur ne trouva pas de réponse du côté du professeur de défense contre les forces du mal. La pauvre, elle venait de se prendre un râteau. Heureusement ils ne restèrent pas longtemps, juste assez pour la poignarder de parole bien sentir mais pour l’instant cela ne faisait pas aussi mal que son bras.

Après leur départ, Minos reprit son travail comme si de rien était. C’était définitivement un homme difficile à déstabiliser. Son sortilège de Tergeo la surpris et elle ne pu réprimer un petit cris de surprise. Mais cela était nécessaire même si pour l'instant elle n'osait toujours pas regarder sa blessure. Les deux autres sortilèges de Minos réussirent à diminuer la douleur lancinante qui lui traversait le bras.

-Je crois que c’est le mieux qu’on peut espérer pour l’instant... merci Professeur Gainsborough. dit-elle, reconnaissante.

Au même moment arriva l'infirmière de l'école, visiblement dépassé par le nombre de patients qui avait été accueillis dans son infirmerie. On était loin des simples blessures de Quidditch et des mauvaises réalisation de sortilèges. Avec un sourire, Gabrielle tenta de lui remonter le moral.

-Ne vous en faite pas Madame Brunel, Ste-Mangouste devrait envoyer des guérisseurs bientôt

La jeune femme avait entendu des représentants du ministère envoyer un hibou express demandant de l'aide à la célèbre hôpital.

Gabrielle observait sa blessure cachée par les bandages, elle semblait content du résultat.
Elle l'exprima par des remerciements que j'accepta d'un geste de tête digne.
Miss Brunel me remercia aussi, la pauvre elle avait vraiment besoin d'un coup de main.

Tu sais que c'est toujours un grand plaisir de t'aider. D'autant plus quand c'est pour aider une ravissante jeune guerrière ! dis-je en souriant légèrement à ma collègue.

Je rajouta :

Lorsque les renforts arriveront, ils devront tout de même regarder la blessure de madame Spencer, un Feudeymon est toujours quelque chose de difficile à soigner. Ce ne sont pas des blessures normales... dis-je d'un ton très sérieux.

D'ailleurs, je n'arrive plus à me transformer, j'ai subi à deux reprises le sortilège d'Endoloris que j'ai encaissé avec force. Donc je pense que je me ferai ausculter aussi. Mais après, y a plus urgent que moi.

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