La cours intérieure

Thomas descendit les escaliers menant à la cours intérieur, prenant un moment pour protéger ses yeux du soleil.

-Quel poisse cette lumière!

Grogna Dementia à ses cotés. Thomas ne répondit pas esquissant un sourire froid. La cours était plutôt agité à ce moment-ci de la journée. L'heure du diné étant terminé, beaucoup d'élèves avaient leur après-midi de congé. Les trois comparses s'avancèrent vers une section à l'ombre des escaliers, là où on avait une vue imprenable sur l'ensemble de la cours. Un groupe de deuxième année discutait joyeusement en mangeant des dragées surprises. Leur bavardage disparut aussitôt lorsque les trois Serpentards arrivèrent à leur hauteur.

-Vous alliez partir?

Demanda Thomas d'un air froid. Sa question, qui n'en était pas vraiment une, eut l'effet désiré. Les élèves disparurent rapidement, abandonnant leurs bonbons qui furent rapidement repris par Butler. Thomas s'assit sur les marches désormais vide et sortit de son sac un épais volume à la couverture noir. Près de lui, Butler fronça les sourcils.

-Ce n'est pas un livre de la réserve?

Thomas eu un petit rire dénué d'humour. D'un geste possessif il caressa la couverture en cuir veilles qui recouvrait l'ouvrage. Répondre était inutile. Il s'agissait en effet un livre de la réserve mais son charisme avait fait en sorte que la bibliothécaire lui avait permis de sortir un des précieux livres de la bibliothèque.

Assis dans un coin ombragé et reclu de la cours intérieure, je remarqua rapidement l'arrivée d'un élève de serpentard et de ses deux acolytes que je n'eus aucun mal à discerner.

Il s'agissait de Thomas Kingskade et de ses deux amis idiots.

En fait...pour moi, c'était tout les trois des idiots, et Thomas était exactement la raison pour laquelle Poudlard perdait de son charme si accueillant et chaleureux ; il passait son temps à faire ce qui lui plaisait, même terroriser des nés-moldus ou des élèves plus jeunes comme la démonstration qu'il venait de faire.

Je le trouvais très hautain, profitant de la place de sa mère au conseil du ministère de la magie et de son "charme" pour s'assurer de réaliser ses moindres envies ; mais je n'avais cependant jamais eu a faire à lui, et d'ailleurs, je ne m'en plaignais pas le moins du monde.

Je le fixa un instant avant de faire rouler mon regard sur le livre qu'il tenait entre ses mains ; un livre de la réserve qu'il n'aurait certainement pas pu emprunter ni amener dehors sans avoir un tantinet soudoyé la bibliothécaire.

Je leva les yeux au ciel, las de voir à quel point certains élèves ne se prenaient pas pour rien et se servaient de tout et n'importe quoi pour arrive à leurs fins.

Cependant, il était assez mystérieux et intriguant, raison pour laquelle mon regard n'avait pas décollé de lui, son livre et ses amis.

Je marchais dans l'école en direction de l'extérieur afin de me poser sur un banc pour reprendre ma lecture. J'étais accompagnée de ma meilleure amie, Alice, et élève de Poufsouffle. Elle était de sang pur, mais ce n'était pas ce qui m'intéressait… Son amitié était plus importante. Néanmoins, son sang me permettait de ne pas recevoir de remarques de mes amis de Serpentard. J'avais tendance à être surprotégée par ceux de ma maison, par affinité, mais également parce que j'étais sûrement trop fragile.

Marchant avec un livre collé à ma poitrine, je le serrai de mes bras enlacés. J'étais heureuse d'avoir mit une jupe, le soleil était présent et le noir de nos tenues étaient parfois très difficiles à supporter avec la chaleur.

Avec Alice, nous venions d'arriver au sein du parc où je vois un peu plus loin, mon ami Thomas prendre la place d'élèves plus jeunes. J'adorais réellement Thomas, c'était un diamant brut et il m'appréciait aussi. De mon point de vue, comme les autres, il me protégeait des nés-moldus... Comme s'ils allaient me procurer une maladie.

Mais cela ne s'arrêtait pas là, je n'osais pas me l'avouer… Mais plusieurs fois, je me suis découverte des sentiments parfois trop affectueux pour Thomas. J'ignorais pourquoi, mais j'avais trop tendance à vouloir le changer dans ses idées… J'étais persuadée qu'il pouvait éprouver de la douceur et de l'empathie… Mais ce n'était pas gagné d'avance.

- As-tu vu la même chose que moi, Alice? En lui montrant les jeunes élèves qui quittèrent le banc de la cour intérieur.

Alice me répondait que non et qu'elle préférait éviter un malentendu. Je n'étais pas de son avis, je voulais m'approcher de Thomas et de ses acolytes, des amis également. Mais j'étais persuadée que j'allais encore me faire passer pour la "maman", bien qu'ils m'appréciaient. C'était un risque à prendre.

Je décide de marcher à sa rencontre, durant mon passage, je vois Austin Gray. Il était à Serdaigle et je connaissais son nom par l'intermédiaire d'Edward de Maxwell, un ami proche. Il semblait dégouté du comportement du groupe de Thomas. Cela se lisait sur son visage. Dans ma démarche, je lui adresse un sourire afin de lui faire comprendre que je partageais son avis et que j'allais sûrement avoir besoin d'un soutien dans les prochaines minutes.

J'arrive enfin à la position du trio de Serpentard. Je remet une mèche de cheveux derrière mon oreille, serrant mes livres contre ma poitrine. Je regarde le trio, réussissant à les avoir tous au sein de mon regard. J'adresse un sourire particulier à Thomas, lui démontrant mon affection pour lui.

- Thomas… J'ai vu ce qu'il vient de se passer, ne martyrise pas les élèves plus jeunes… S'il te plait. Après ces quelques mots, je lui réadresse un sourire afin de lui montrer que ma venue n'était pas mal intentionnée. Ma voix était douce et sereine, limite maternelle.

J'aperçus ensuite Aeris Bulstrode, une autre Serpentard, marcher dans la direction du groupe de Thomas et ses amis.

Elle me regarda l'espace de quelques secondes et m'adressa un sourire.

Je n'y répondis pas, ne comprenant pas sa démarche.

Elle n'était pas offensante ni..méchante d'ordinaire, mais simplement je la côtoyais peu comme elle me côtoyait peu.

Je la suivis du regard, et entendu grâce à ma très bonne ouïe la phrase qu'elle glissa à Thomas.

Elle devait être très proche de lui pour venir lui parler comme ça.

Thomas eu un sourire froid en entendant la voix chantante d’Aeris. Levant le nez de son livre il jetta un regard en direction des deux nouvelles venues, se gardant d’un commentaire sur la présence d’Alice.

-Ah Aeris, as-tu eu une idée du sujet de l’examen du cours de Potion? Je pourrais toujours demander au professeur Catoul mais je me disais que tu avais peut-être eu une vision?

Son ton était à la fois détaché et sérieux. Il n’avait pas relevé sa remarque et il ne le ferait pas. Aeris pouvait bien lui dire sa façon de penser il ne l’avait jamais vraiment écouté. Et puis, il n’avait martyrisé personne. Pas encore. Levant la tête, Thomas regarda les élèves qui vaquait à leurs occupations. Tous semblaient occupé à leurs histoires, sauf un. Se retournant vers les filles il eu un nouveau sourire.

-Mais il est vrai que l’examen de potion n’est pas si important. La véritable question est de savoir qui notre jeune ami de Serdaigle observe avec tant d’attention.

Aussitôt les têtes des comparses se fixèrent sur Austin. Le jeune homme était assis à l’écart, sans d’amis autour de lui. Toujours de son ton détaché, Thomas lança un air moqueur à Dementia.

-Peut-être est-ce toi Dementia? Peut-être espère-t-il t’inviter à sortir?

La réaction de la Serpentard ne se fit pas attendre. Elle fronça les sourcils d’un air franchement dégouté.

-Qu’est-ce qu’il lui prend de me regarder comme ça le sale petit sang mêlé! Il mériterait que je recouvre sa tronche de verrue. Ajouta-t-elle en sortant sa baguette.

Austin Grey a écrit:

Austin Grey a écrit:: De là où j'étais, j'entendais toute leur conversation. Quel idiot, devoir compter sur des personnes pour connaître quel était le sujet d'un examen au lieu de tout simplement réviser comme un élève banal.

Cependant, il n'était pas banal.

Le reste de la conversation se montra plus...piquant.

L'inviter à sortir ? Elle ? Cette perruche ne jurant que par le sang-pur ? N'importe quoi, ça relevait du sordide. D'autant plus que, même si je ne le criais pas sur les toits, les filles n'étaient pas vraiment ma tasse de thé.

Dégoûté, je leva les yeux au ciel, mais les paroles de Démentia me piquèrent au vif ; pour qui se prenait-elle ?!

Je gronda mais n'agis pas, ça restait seulement des paroles.

Mais....savait-elle au moins que son arrière arrière grand oncle était un né-moldu ?

Je suis sûr que non, et ça ne la ravirait pas de l'apprendre, elle qui se disait toujours descendante des plus purs des sang-purs...

Je renifla et passa la main dans mes cheveux, de plus, je ne la fixais pas même elle, mais le livre que Thomas tenait. Celui-ci m'intéressant vraiment ; je me demandais ce qu'il pouvait renfermer.

Je passa outre les paroles de Démentia, ne laissant rien paraître, et continua de regarder la scène, en espérant tout de même que rien de regrettable n'arriverait ; d'aucun savant que je n'étais ni bagarreur ni un expert des duels.

La cour intérieure

J’étais toute excité, j’avais eu mon cours de défense contre les forces du mal ce matin et j’avais réussi l’exercice avec brio. J’avais ensuite pris mon diner avec Becca et Penny, mes deux fidèles amies. Et pour couronner le tout je n’avais pas de cours cette après-midi et il y avait un soleil radieux dehors. Il ne m’en fallait pas plus pour que j’aie envie d’aller me prélasser au soleil avec un bon livre. Je m’étais changé en vitesse dans mon dortoir pour ne pas suffoquer dans ma robe de sorcier noir. J’avais enfiler vite fait une jolie robe blanche avec des fleurs dans le bas.

Je voulais aller dans le parc le plus rapidement possible, je sortis dehors à toutes vitesse et commençai à dévaler les marches menant à la cour intérieure du château. J’aimais cette endroit, d’ordinaire plus tranquille que le parc, il me permettait de lire et de réfléchir tranquille. Lorsque le soleil cessa de m’éblouir, je vis au loin Austin qui était assis un livre à la main. Je lui envoyai la main en espérant qu’il me voit. J’étais venu ici pour lire mais un peu de compagnie ne me ferais pas de tort.

Étant absorbé par mon ami je me rendit compte trop tard que j’allais trop vite et qu’un groupe d’élève était regroupé au-bas des marches. Je réussi à bifurquer juste à temps pour éviter le pire mais j’accrochai tout de même le plus grand élève du groupe. Je me retournai dans l’intention de m’excuser et de poursuivre ma route quand je me rendis compte des personnes qu’il y avait devant moi. Un merveilleux groupe de cinq Serpentards. Je les connaissait tous plus ou moins et j’aurais bien aimé que ce soit l’inverse.

- Je…désolé! J’aurais dû mieux regarder, faites comme si je n’étais pas là!

Je pris le temps de regarder, pour m’assurer que je n’avais blessé personne et me retournai pour reprendre mon chemin. J’espérais de tout mon cœur qu’il fasse comme si de rien était mais j’en doutais fort. Tout le monde savais que j’étais une née-moldue…eux mieux que quiconque.

Codage par Libella sur Graphiorum

La cour intérieur

Je marchais dans la cour intérieure, cherchant un endroit calme pour réviser et habituellement cette cour était moins achalandée. J’arrivai par une entrée provenant de l’extérieur, j’avais passé un peu de temps à rêvasser sur un banc avant de prendre mon courage à deux mains et de me forcer à étudier. Je me figeai à l’entrée de la cour, évaluant qu’il y avait beaucoup trop de monde à mon goût. J’allai tout bonnement rebrousser chemin, la salle commune devait être vide puisque tous les élèves étaient à l’extérieur, mais lorsque je fis un dernier tour d’horizon sur cette cour bondée je vis Lexie, une fille de Gryffondor avec qui j’avais sympathisé. Un sourire charmeur se forma malgré moi sur mes lèvres alors que je me préparais à m’approcher, elle ne m’avait pas vue, descendant les marches à une vitesse folle qui lui fit percuter un autre élève.

Lorsque je m’aperçu qui Lexie avait percuté je me dépêchai de les rejoindre. Je connaissais ses élèves de ma propre maison, des imbéciles de premières qui ne s’empêcheront certainement pas de la maltraiter juste à cause de son sang. Je vis que Aeris était déjà avec eux, je l’aimais bien, elle était une des rares Serpentard à ne pas se moquer de quelqu’un à l’école et je ne faisais pas exception à la règle. Je ne comprenais toujours pas pourquoi elle avait abouti à Serpentard, oui sa mère en était une mais cela ne voulait pas dire que sa fille devait en être une absolument. Son caractère ne collait absolument pas à cette maison, en tout cas s’était mon humble avis. Malgré tout j’étais heureux qu’elle y soit, sa faisait une personne de moins à me persécuter parce que j’étais sang-mêlé. Mais depuis que j’étais devenu préfet les élèves de ma maison se tenaient beaucoup plus tranquille ce qui m’arrangeais, cependant s’il fallait que Thomas et ses deux bulldogs s’en prennent à Lexie ils auraient affaire à moi.

Codage par Libella sur Graphiorum

Thomas leva les yeux de son livre afin de les poser sur moi et m'adresser une remarque sarcastique, mais d'une politesse extrême. Il employait les mots comme l'épée et il pratiqua une riposte verbale polie et respectueuse, dans l'unique but de passer outre ma remarque. D'un regard sérieux, je me tourna vers ma copine, Alice.

- Rejoins-moi dans la salle commune, Alice. En lui adressant un sourire. Je préférais qu'elle ne reste pas ici, sa présence pouvant gêner… Je voulais sa sécurité et si je pouvais la protéger de remarques désobligeantes, je le faisais. Mon ami, Thomas, s'adresse à moi en réalisant un clin d'oeil verbal à mon don de voyance vis-à-vis du cours de Madame Catoul.

- Très amusant. Disais-je en affichant un léger sourire au coin de ma bouche. C'était plus fort que moi, je savais qu'il était un diamant brut… Cependant, il arrivait très vite à me faire oublier ma colère ou parfois ma tristesse. Sa remarque était bien placée et j'avais une belle auto-dérision.

Toutefois, Thomas remarqua le regard insistant d'un élève de Serdaigle. Je suivais le regard de mon camarade de Maison, ce qui m'obligea à me retourner et découvrir que l'élève bleu et bronze était Austin. Il était hors de question qu'une bagarre ou qu'une dispute arrive… Même une provocation serait de trop.

Dans un bruit sourd, je me retourna à nouveau vers Thomas et ses acolytes. Le bruit avait été provoqué par une légère collision entre une jeune élève de Gryffondor… Il ne manquait plus que ça. J'espérais toujours avoir un flash pour m'avertir de ce genre d'incident. Celui-ci était minime, mais c'était le sang de cette jeune élève qui me tracassait. Je ne la connaissais pas, mais je connaissais sa maison… La légendaire rivalité entre Gryffondor et Serpentard… J'espérais que Thomas ne réagisse pas mal. J'étais prête à la moindre de ses réactions.

Thomas regardait avec un certain amusement la situation qu’il venait de créer. Il se doutait bien que Dementia avait plus de chance de jeter un sort au petit Serdaigle, surtout que celui-ci ne semblait pas de la trempe de ceux qui savent se défendre. La situation aurait pu s’empirer si à ce moment-là leur petit groupe n’avait pas été percuter par une idiote qui dévala les escaliers sans même prendre le temps de regarder où elle allait.

La réaction se fit presqu’instantanément: Dementia se retourna en lâchant un petit cri, baguette toujours en main, Butler tomba au sol et Thomas s’écrasa contre la rambarde tandis que la jeune fille s’accrochait à son bras. Il lâcha le livre de la réserve qui tomba au sol en poussant un hurlement de douleur qui traversa la cour en entier. Seul Aeris qui était encore debout fut épargnée pas l’arrivée catastrophique de la Gryffondor. Thomas se libéra de la jeune fille et ferma le livre hurleur d’un coup de pied rageur avant de se retourner vers Lexie mais Butler fut plus rapide que lui. Il saisit la jeune fille par l’épaule, la soulevant presque de terre tout en pointant sa baguette bossue vers le visage de la pauvre Griffondor.

Un silence de mort s’installa dans la cour et chacun sembla retenir son souffle. Thomas était en colère, cette sang-de-bourbe venait de gâcher son moment, abimer son livre et elle avait osé le toucher lui! Les poings serrés et l’air mauvais il prit une respiration qui suffit à lui redonner un visage impassible.

-Je suis sûr que tu la fais exprès petite p...

Butler n’eut pas le temps de finir sa phrase. Brusquement, un rire froid et doucereux éclata dans le silence pesant. D’un pas léger, Thomas s'était redressé et avait posé une main autoritaire sur l’épaule de son comparse.

-Allons Butler, ne manquons pas de courtoisie. Après tout c’est la nature des Gryffondors de courir partout comme des hippogriffes sans tête...

Le grand noir eu un grognement contrarier et relâcha Lexie d’un geste brusque avant de ranger sa baguette à contrecœur. Thomas resserra sa cravate avant de se pencher pour ramasser le livre de Lexie avant de lui tendre.

-Ou peut être est ce juste la maladresse ridicule des premières années...

Thomas garda son sourire mondain sur ses lèvres minces. S’il avait beaucoup de défauts, il n’était certainement pas un imbécile. Rien ne servait de partir une guerre ouverte devant autant de témoins. Il n’y avait pas de professeur en vue mais il avait bien remarqué qu’Aaron Jones avançait vers eux comme un chien de garde. Les Serpentards n’étaient définitivement plus ce qu’ils étaient. Thomas jeta un coup d’œil dédaigneux à l’ensemble fleurit de la jeune fille.

-Aussi douteux soit tes goûts vestimentaires, je me permettrais de te rappeler que le port de l’uniforme est obligatoire sur les heures d’écoles sauf les weekends. Je crois que tu te fais déjà bien assez remarquer ainsi...

Il remit le livre de Lexie dans sa main, prenant soin de ne pas la toucher avant de se tourner vers Aaron qui arrivait justement à leur hauteur.

-Mais c’est aux Préfets que revient la tâche de faire respecter les règlements de l’école non?

La cour intérieure

Évidemment l’incident n’en resta pas là. Avant que j’aie le temps de m’en rendre compte le gros chien de garde de Thomas m’avait agrippé et me tenait en joue avec sa baguette. À cet instant je souhaitais presque qu’il m’attaque. De cette façon toute la cour aurait été témoin de la façon dont il traitait les élèves qu’ils n’aimaient pas. J’avais peine à respirer et la main qui me tenait au cou me heurtait vraiment. Heureusement Thomas se remit rapidement de ma malencontreuse bourrade et demanda à son garde du corps de me remettre par terre…ou malheureusement selon le point de vue. Je voulais tellement qu’il paie pour son comportement que je n’acceptais pas que ce soit lui qui me sauve la mise.

Le dénommé Butler me remis sur mes pieds et me lâcha. J’apportai ma main à ma gorge pour soulager la douleur qui en émanait et me concentrai pour ne pas quitter Thomas des yeux. Il me regardait avec un tel dédain, comme si je lui avais fait perdre de la valeur simplement en le touchant. Il se mit à déblatérer des remarques qui se voulaient cinglantes pour rabaisser les jeunes Gryffondor et en plus il en était rendu à critiquer mes choix vestimentaires. On avait tout vu! On peut s’en prendre à moi, mais pas à ma maison, il n’en est pas question. Je voyais rouge et je comptais bien tirer un peu avantage de la situation. J’avais beau le détester mais je savais que Thomas était un élève intelligent, jamais il ne m’attaquerait de front devant témoin…et je comptais utiliser cela à mon avantage.

- Tu as raison Thomas, ne manquons pas de courtoisie! Il est vrai que les sangs purs demandent toujours à ce qu’on leur montrent des signes de respect exagéré car il ne comprennent pas la subtilité d’une excuse aimable.

Je savais que je jouais avec le feu mais en cette instant plus rien d’autre ne comptait que de me défendre . Je poussai donc ma chance jusqu’à prendre ma robe entre mes mains et à lui faire une grande révérence complètement exagéré et sur joué.

- Toute mes excuse M. Thomas pour avoir osé vous touché…j’ai cru en vous percutant pouvoirs finalement faire entrer quelques chose dans votre tête. Car visiblement le règlement de l’école vous échappe. Je cite ici le manuel des code et règlement de Poudlard chapitre 2, si je ne me trompe pas. « L’uniforme se doit d’être porté à chaque jour pour chaque classe et lorsqu’on se trouve dans la Grande Salle, dans la salle d’étude, dans les salles communes ou la bibliothèque. Les élèves ont la permission de porter des vêtement décontracté lorsqu’ils ont la journée ou le reste de la journée de libre. »

S’il y a bien une chose que j’avais appris en venant ici c’était les règlements. Je m’était fait un point d’honneur à les apprendre le plus possibles. Je ne venais pas de ce monde et la dernière chose que j’avais voulu à l’époque aurait été de faire des gaffes par manque de connaissance. Tout en parlant je m’étais relevé et je me tenais maintenant fière et droite.

- Mais tu avais raison sur un point je suis une jeune élève et j’en ai encore beaucoup à apprendre sur ce monde mais un ami m’a dit récemment que je n’avais pas à avoir honte de qui je suis. Oui car moi j’en ai des amis...je n’ai pas seulement des gentils toutous qui me suivent partout car ils ont peur de moi. Alors avec beaucoup de courtoisie je vous souhaite à tous une excellente fin de journée.

J’étais définitivement allé trop loin. Mais je ne m’en voulais pas et j’assumais tout ce que j’avais dit alors j’étais prête à en subir les conséquences. Je tournai les talons et me remis en marche en direction d’Austin, mon ami. En route je vis que Aaron arrivait et je souhaitai intérieurement qu’il avait vu la scène. Je souriais légèrement, fière de moi d’avoir pu lui répondre.

Codage par Libella sur Graphiorum

La cour intérieur

Le sourire au lèvre je n’en croyais tout simplement pas mes yeux, Lexie était une vraie lionne et savait mordre. J’avais ma baguette sortit depuis que l’un des chiens de garde de Thomas avait agrippé Lex, mais je n’en avais pas besoin, elle savait très bien se défendre elle-même. Je m’approchai de Thomas, un sourire un peu trop arrogant trônait sur mes lèvres.

-Eh bien mon cher Thomas, la jeune élève de Gryffondor a absolument raison au sujet du règlement. Ça fait trop longtemps que tu utilises ta mère comme excuse pour faire ce que tu veux que tu ne connais même plus le règlement?

Je tenais tout de même ma baguette prête, les bulldogs de Thomas étaient beaucoup plus faciles à faire réagir que lui et je tenais à défendre Lexie s’il arrivait quoi que ce soit. Je regardai Aeris du coin de l’œil, je la savais trop gentille, elle croyait probablement que l’on pouvait changer les façons de pensées des élèves de Serpentard, seulement je savais bien que la plupart était irrécupérable et Thomas en était la preuve incontestée.

Codage par Libella sur Graphiorum

J'ignorais totalement l'identité de cette jeune Gryffondor, mais je pouvais signaler qu'elle était bien l'effigie de sa maison. Elle venait de démontrer un courage incroyable face à Thomas et ses acolytes. Cependant, elle venait de s'attirer de gros ennuis… Je connaissais Thomas et je n'avais jamais rencontré une telle finesse d'esprit, il maniait les mots comme l'épée et savait préparer des plans élogieux dans des stratagèmes bien préparés. En gros, il n'était pas à sous-estimer et cela me faisait peur, ne voulant pas que cette jeune Gryffondor souffre par la suite.

Je serrais mes cahiers très fort contre ma poitrine. J'avais des sentiments cachés pour Thomas, j'ignorais s'ils étaient amoureux ou si c'était juste de la tendresse, mais j'appréhendais ses réactions face à la situation.

Soudain, je vis notre préfet arriver. Il était beau jeune homme et partageais plus ou moins le même point de vue que moi vis-à-vis des brimades et des commentaires visant la pureté du sang. Il s'expliqua avec Thomas, comment les choses allaient tourner?

J'avais continué d'observer la scène tel une ombre tapie dans un coin, ne voulant pas être la proie des hostilités des différents élèves présents.

Démentia semblait avoir été sur le point de répliquer suite à la situation que Thomas avait provoquée - et qui avait l'air de vraiment l'amuser -.

Mais ce fut coupé court lorsque Lexie bouscula par inadvertance le petit groupe.

J'eus peur pour elle, les serpentards ou ceux qui ne juraient que par la suprématie du sang ne l'épargnait guère elle non plus ; mais au final, elle sortit quelques répliques ironiques et acerbes et s'en sorti, sans même qu'Aaron, son ami et préfet de serpentard n'eût besoin d'intervenir.

Pas aussi faible que ce que les autres semblaient croire, elle était digne de sa place au sein de Gryffondor, et ce qui était sûr, c'est qu'elle ne se laissait pas marcher dessus, et elle avait raison !

Mais ce qui m'intriguait le plus, était le groupe de serpentard.

Aeris semblait très attachée à Thomas, peut-être était elle amoureuse de lui ?

Je la plaignais, il ne devait pas être facile à vivre, surtout si ses deux "amis", Butler et Démentia, le suivaient partout.

Ceux-ci semblaient d'ailleurs plus aux ordres du serpentard blondinet qu'à leur propre liberté, ils étaient bien bêtes d'obéir à quelqu'un comme ça, eux qui se croyaient toujours au dessus de tout.

D'ailleurs, je me demanda pourquoi ils restaient si assidus, ou plutôt "asservis" à Thomas. Lui devaient-ils quelque Chose ? Où c'était réellement par amitié ?

Quoi qu'il en soit, le plus important dans cette scène qui venait de se dérouler, c'est qu'aucun sort n'avait éclaté, et tant mieux ! Qui sait ce que ces idiots auraient pu déclencher ?

Qui sait ce que Thomas aurait pu déclencher ?

D'aucun savaient qu'il était très doué en matière de magie, et c'était certain qu'aucun élève, moi y compris, n'était assez fou pour se mesurer à lui.

Je continua d'observer, essayant plus que tout de voir quel était le livre qu'il avait ramené de la réserve.

J'étais peut-être un peu trop curieux oui, mais ça m'obsédais pour une raison inconnue.

Peut-être pour déterminer si c'était une source de danger ou non.

En tout cas, je restais à l'écart, préférant ne pas me mêler à toutes ces histoires, et ayant surtout déjà bien assez à faire avec les miennes.

Tout le temps de son petit discours, Thomas n’avait pas bougé, gardant la main tendue avec le livre de Lexie qu’elle semblait oublier de prendre, tant elle était absorbée par ses propres paroles. Le jeune Serpentard aurait dû se sentir insulté devant une telle verve. Pourtant, il ne bougeait pas, gardant ses yeux verts fixé sur la jeune Gryffondor. Il était vrai que l’opinion de Thomas était connue de tous mais si sa haine des sang-mêlé était vive, personne ne l’avait jamais vue attaqué qui que ce soit. À vrai dire, il sortait rarement sa baguette même s’il avait remporté plusieurs duels. Voir Lexie s’en prendre à lui de manière aussi gratuite aviva l’animosité des Serpentards qui se mirent à s’approcher dangereusement. Thomas trouvait à la fois ridicule et comique le comportement de la jeune fille. Elle donnait un beau spectacle, il était prêt à le reconnaitre. La voix d’Aaron Jones à ses côtés le fit sourire encore plus. Il aurait été prêt à parier que le jeune homme allait venir à la rescousse de la jeune fille. C’était si prévisible. Lorsque Lexie leur tourna le dos, Dementia pointa sa baguette sur la jeune Gryfondor mais elle ne fut pas la seule.

-Mademoiselle Blake!

La voix de Thomas claqua comme un fouet dans la petite cour. Sans que personne ne l’ait vue sortir, il tenait sa baguette dans ses mains. Lexie venait tout juste de rejoindre Austin et l’espace de la cour intérieur les séparaient déjà mais une sorte de menace se mit à planer. En voyant sa baguette sortie, plusieurs Gryffondors avaient sorti la leur tout comme les Serpentards. Aaron qui tenait la sienne depuis le début avait été remarqué par Butler qui le mit en joue avec la sienne. Allait-il réellement y avoir un combat? Ici? Dans la cour? Le livre de Lexie que tenait toujours Thomas vola brusquement jusqu’à la jeune fille qui fut cette fois obligé de le prendre vue la dureté avec laquelle il atterrit dans ses mains. Le jeune Kingskade prit soin d’ignorer les exclamations qui fusèrent autour de lui. Utiliser un sortilège sans prononcer l’incantation à voix haute était difficile, demandait énormément de pratique et très très peu d’élève en était capable. Thomas regarda Lexie et lui offrit son sourire le plus cinglant.

-N’oubliez surtout pas votre livre, encore… À moins que ce ne soit une de vos excuses pour me faire du rentre-dedans mais malheureusement comme vous l’avez affirmé, nous ne sommes pas du même niveau.

Il y eut plusieurs ricanement et Dementia eut l’un de ses rires aigues qui résonna contre les murets de pierre. Thomas rangea lentement sa baguette tandis que du bruit résonnait du corridor. L’une des classes venaient de se terminer et un professeur entrait dans la cour avec ses élèves. Thomas se retourna vers Aaron qui tenait toujours sa baguette. Avec un sourire, il parla assez bas pour que lui seul l’entende.

-Dit-moi donc, Jones, tu m’en veux parce que ta copine s’intéresse à moi ou que contrairement à toi, ma mère n’est pas une moldue? Non, ne répond pas c’est inutile.

La voix du professeur éclata dans leur dos demandant aux élèves de ranger leur baguette et de se disperser avant que des points ne soient enlevé. Butler rangea sa baguette à contrecœur de même que ses confrères de maisons. Sans un seul regard, Thomas retourna à ses affaires et repris sa place en haut des escaliers. Il ramassa le livre de la réserve, observant d’un air sévère la couverture qui s’était rayer. Le livre en était fâcher et le jeune homme pouvait sentir sa frustration dans le grognement des pages. D’un geste gracieux, il tapota la couverture qui eut un léger frisson avant que toute trace de sa chute ne disparaisse. Avec délicatesse, il ouvrit la couverture qui ne poussa aucun cri mais un gémissement de mécontentement. Heureusement que la bibliothécaire lui avait appris il y a longtemps comment réparé les livres, il n’aurait certainement pas eu autant de charme en lui rapportant un exemplaire abimé.

-J’aurais cru que tu lui aurais au moins lancer un sort! Je n’en reviens pas, t’insulter comme ça! Pour qui se prend-t-elle? Et lui? Il peut bien être un sang-mêlé, renier sa propre maison de la sorte. S’exclama Dementia.

Thomas regarda autour de lui. La belle bonne humeur de la cour avait disparu. Les groupes d’élèves s’étaient rediviser selon leur maison et les Serpentards avaient envahis les escaliers et l’espace autour de Thomas. Sans le vouloir, la belle petite tirade de Lexie avait brisé la fragile harmonie des maisons. Pour les Serpentards, c’était elle qui avait foncé sur l’un des leurs avant de l’insulter gratuitement, lui qui ne lui avait jamais vraiment parlé. De plus, l’inaction d’Aaron en tant que Préfet de leur maison qui aurait dû défendre l’un des leurs suffisait à augmenter la grogne des gens. Et puis, c’était sans compter les points perdus plutôt par Black. Les Serpentards commençaient à comprendre que leur maison comportait quelques pommes pourries.

Thomas eu un sourire froid. Dans un coin il entendait Déziel parler avec un autre groupe de filles de Serpentard tout en fixant d’un air méchant Lexie. Il y aurait sans aucun doute des représailles sans que Thomas n’ait à s’en mêler. Suivant son regard, Dementia alla rejoindre les filles. Après un soupir dramatique, et sans même lever les yeux de son livre, Thomas se mit à parler.

-Ne me regarde pas comme ça Aeris, j’aurais pu faire pire et tu le sais très bien.

Je venais de terminer le cours avec les premières années, il s'agissait du premier au sein de ma classe. Les deux premiers cours s'étaient déroulées avec Mademoiselle Bellétoile afin de lire l'avenir au sein des constellations. Les élèves de premières années ne connaissaient donc pas le chemin de retour vers l'extérieur. Je décide alors de les conduire.

À Beauxbâtons, les élèves avaient l'habitude de marcher droit, en rang et en n'oubliant pas de lever la tête de manière digne. Cela parait incroyable et stricte, mais grâce à ces habitudes, je suis ce que je suis et je sais me tenir en public à l'aide d'une ligne de conduite hors pair.

J'amène alors mes élèves à l'extérieur, vers la cour intérieure. Je vois alors au loin des élèves armés de leur baguette, j'ignorai ce qu'il se passait et je n'avais pas encore assez de pédagogie en poche pour pouvoir mener ce mystère. Celui-ci m'était complétement indifférent et c'était surement parce que je n'avais pas la fibre maternelle et encore moins enseignante. Madame Branford m'avait recruté car j'étais l'une de ses amies et parce que ma réputation internationale me précédait. - Vous là-bas, rangez votre baguette tout de suite. Mon ton était clair, net et précis.

J'ignorais ce qu'il s'était passé, mais je reconnu plusieurs élèves. Après avoir reconnu leur visage, je pu directement les identifier. Thomas était brillant et promettait de grandes choses. Il me faisait penser un peu à moi, d'ailleurs. Aaron était responsable et souvent volontaire. Aeris allait devenir ma protégée et ma pupille, en raison de ses dons… Cependant, elle avait tendance à voir uniquement le bon chez les gens. La jeune Gryffondor était courageuse, mais souvent critiquée en raison de son sang. Austin analysait la situation de loin, un véritable timide. Enfin, il y avait les deux acolytes de Kingskade, Butler… Un grand costaud sinistre et Dementia, une fille froide au rire aigu. J'allais informer Minos et Jamie de ce que j'avais pu voir...

La cour intérieure

Alors que je me dirigeais vers Austin pour le rejoindre j’entendis mon nom dans mon dos. Évidemment Thomas n’allait pas en rester là! Je me retournai vivement, prête pour un deuxième round. Je n’allais pas me laisser marcher sur les pieds…pas cette fois. Au moment où je fis face à Thomas je vis qu’il avait sorti sa baguette. Mes yeux parcoururent l’assemblée et je me rendit compte que plusieurs élèves avaient leur baguettes en main. Comment la situation avait pu dégénérer à ce point. Je n’aurais jamais cru Thomas assez stupide pour s’en prendre à moi devant cette foule….avec raison.

Au lieu de m’envoyer un sort, il me lança le livre que j’avais laissé tomber un peu plus tôt en le percutant. Je reçu un coup en pleine poitrine en l’attrapant, ce qui me coupa légèrement le souffle. Il continua ensuite à débiter des inepties sur mon envie de lui faire du rentre-dedans et sur les parents d’Aaron. Je savais qu’il faisait son petit numéro uniquement pour attirer les regards et montrer sa supériorité mais j’en avais assez de lui. Ma main c’était tranquillement dirigé vers ma baguette dans la ferme intention de dégainer et de lui jeter un sort. Mais en entendant la voix du professeur de Divination je fis marche arrière et laissai retomber ma main.

Je n’en revenais tout simplement pas, elle avait vu la scène et elle ne faisait rien. Alors que tout le monde formait de petits groupe pour parler de ce qui venait de ce passer je n’avais qu’une seule envie. Celle de gravir ces marches et d’aller raconter tout ce qui venait de se passer à Mme Styx. Mais je n’en fit rien, je ne voulais pas paraître faible devant tous ces gens, je ne voulais pas être celle qu’on allait détesté pour avoir rapporté. Être considéré comme une pleurnicharde n’allait surement pas aidé ma cause. Alors je regardai pendant un moment l’enseignante, elle semblait nous détaillé pour essayer de comprendre ce qu’elle avait vu.

Tout à coup j’étais lasse et je voulais partir au plus vite. J’étais fatigué de voir à quel point les gens comme Thomas s’en sortait à chaque fois. À cet instant précis j’aurais donné tout ce que j’avais pour retrouver ma bande de copine moldues, elles m’auraient prise dans leurs bras pour me réconforter ou me féliciter de m’être montrer aussi courageuse. Je fis demi-tour et regardai Austin, je savais que je n’aurais pas droit à ce genre d’accueil de se part, mais j'avais besoin d'un ami. Quant à Aaron il avait encore le regard fixé sur Thomas et la professeure de Divination. Je ne savais pas ce qu’il avait en tête mais je ne voulais pas le déranger. Je me dirigeai donc vers Austin pour que ce moment finisse enfin et que je puisse passer un court moment avec mon nouvel ami.

Codage par Libella sur Graphiorum

J'avais réagis au quart de tour, tout le monde avait dégainé sa baguette, et j'en avais fait autant, si il le fallait, j'aurais pris part à la potentielle future bataille.

Cependant, rien de tout cela n'eût lieu, la professeure de divination était intervenue, et nous avait dès lors ordonné de ranger nos baguettes, ce que chacun fit, même si pour certains, ça restait plus difficile.

Je le fis très rapidement et me rassit, fixant le groupe de serpentard qui était à l'origine de ce capharnaüm.

Cela me révoltait qu'ils s'en sortent alors que l'enseignante était là, et avait sûrement vu ou entendu une bonne partie de la scène.

Même si ce monde dans lequel on évoluait avait une partie magique, la magie n'était elle-même pas assez puissante pour vaincre l'injustice quelques fois.

Je tourna ensuite mon regard vers Lexie, elle fit demi-tour et me fixa.

Je n'eus aucunement besoin de sonder son esprit pour savoir à quoi elle pensait, et ce qu'elle voulait.

Elle se dirigea vers moi.

Je comprenais qu'elle avait besoin d'un ami, de réconfort.

Je fis de la place à mes côtés, décalant rapidement les livres qui m'entouraient, afin de lui laisser l'espace nécessaire pour qu'elle s'installe.

Une fois qu'elle fut assez proche, je réunis toutes mes forces pour lui faire un sourire sincère. J'avais été très impressionné par la façon dont laquelle elle avait tenu tête à Thomas.

Je lança un petit :

- Bravo, tu as été remarquable ! Tout en continuant de sourire légèrement.

La cour intérieur

Je n’avais pas sorti ma baguette comme les autres élèves de la cour, depuis que j’avais été nommé préfet j’essayais d’agir au mieux, ce qui était souvent difficile. Ravalant ma frustration et la soudaine envie de lui jeter mon poing à la figure je croisai mes bras, le visage sévère. Je ne me retournai pas lorsque notre professeure nous ordonna de ranger nos baguettes et de nous disperser, visant toujours de mon regard Kingskade.

Je levai le menton, aussi digne que n’importe quel Serpentard qui se trouvait dans cette cour, le sang n’avait aucune importance.

-Il va y avoir du changement chez les Serpentard Kingskade et ta mère ne pourra rien y changer.

Je regardai les autres élèves de ma maison, découragé par leur comportement puéril.

-Il va falloir vous adapter et changer, vous êtes tous ridicule de croire que vos petites guerres envers les autres maisons, envers ceux qui n’ont pas de sang pur vont pouvoir continuer comme ça.

J’avais déjà convaincu plusieurs Serpentard de première et deuxième année, étant préfet cela était beaucoup plus facile car ils se référaient à moi pour quoi que ce soit concernant notre salle commune, les dortoirs des garçons et pour tout autre chose dans lequel je pouvais être utile. Pour les plus vieux s’était une tout autre paire de manche, surtout avec Kingskade dans le tableau, j’aurai cru qu’Aeris aurait pu le changer mais il est aussi borné qu’une mule.

Je les fixai tous du regard une dernière fois avant de me retourner. Je vis Lexie assise avec un autre garçon que je ne connaissais pas. De mauvaise humeur je décidai de passer mon chemin, après tout elle pouvait être avec qui elle le voulait et moi aussi, on était juste ami de toute façon. Je sorti donc de la cour pour rejoindre la salle commune des Serpentard, Thomas absent la salle devrait être beaucoup plus accueillante.

Codage par Libella sur Graphiorum

» Cours sur les créatures du Lac de Poudlard (2ème cours de l'année) Ouvert à tous !
» Cours d'initiation aux défenses contre les forces du mal (1er cours de l'année) [ Ouvert à tous les élèves ]
» /!\ Les cours /!\
» Cours 2: Les niffleurs
» cours de potion N°2: un peu d'histoire