Riddikulus ! -- Groupe 1 : Es de Serpentards et Serdaigle

J'attendais patiemment dans la salle classe, j'avais préparé et aménagé la classe afin d'avoir la mâle qui contenait les épouventards face à une salle vide. J'avais donc poussé les bancs, les chaises ainsi que détacher mes perchoirs, ne sachant jamais les peurs des élèves ; je n'avais pas envie d’abîmer ma salle de classe.

J'accueillis les élèves de Serpentard ainsi que ceux de Serdaigle qui se placèrent dans la pièce face à moi.
J'étais vêtu d'une chemise blanche accompagné d'un gilet argenté et vert. Mon pantalon, quant à lui, était en lin, fin et agréable à porté de couleur argentée également. Mes chaussures classiques, laquées, faisaient claquer le sol sous mes pieds.

Je me plaça face à mon public avec l'armoire à epouventards dans mon dos qui bougeait de temps en temps.

Aujourd'hui, cours pratique sur les Epouventards. Quelqu'un peut-il me donner la définition de cette créature et qui est-elle ? Et plus important, quelle est la formule à utiliser pour contrer cette sympathique créature ? Cela fait beaucoup de questions j'en ai conscience.

J'attendais patiemment que quelqu'un me donne la réponse afin de continuer mon cours.

Dans un coin, les bras croisés, Thomas attendait que quelqu'un donne la réponse. Non pas qu'il ne les savait pas, simplement, il n'aimait pas se mettre en avant. Et puis, le cours était donné conjointement avec les Serdaigles, Lilianna allait certainement déblatérer la définition du manuel dans un instant. De sa position, Thomas n'avait pas encore vue Austin. Celui-là allait sans doute de nouveau faire échouer le cours avec ses milles et une peur qui n'en finissait plus. Près de lui, Dementia et Butler écoutait le cours avec attention. Le cours de Minos était l'un des rares qui réussissait à motiver tout le monde. Les travaux pratiques et les créatures qu'ils affrontaient en classe avait de quoi stimuler les élèves, pas comme la rigueur des cours de potions ou le par-coeur à retenir des cours de métamorphose. Kingskade se demandait bien quelle forme prendrait l'épouventard de chacun.

J'étais arrivé juste à temps, alors que monsieur Gainsborough commençait tout juste à prendre la parole et présenter son cours.

Je me mis un coin, un peu surpris de voir les élèves debouts, tous fixant l'armoire en chêne derrière notre professeur, laquelle s'agitant par moment.

Les épouvantards allaient donc être notre sujet pour ce cours...

Ce ne serait que mentir de dire que je n'appréhendais pas ce cours ; je savais exactement ce qu'était un épouvantard, et l'idée d'exposer ma peur devant tout le monde - j'avais rapidement fait le lien, les cours de notre professeur de défense contre les forces du mal étaient souvent "interactifs", et l'armoire n'était certainement pas remplie de lutins -, m'effrayait.

Connaissant la réponse aux questions posées, je sortis de mes habitudes et leva timidement la main afin d'y repondre. Je me lança d'une petite voix :

- H-heu..un un épouvantard est une créature qui sait changer son d'aspect à volonté, il prend toujours la forme la plus effrayante qu'il peut. Il il..sonde notre esprit pour en trouver la peur la plus grande que que nous ayant, et se matérialise en celle-ci. Quand il n'est pas confronté à quelqu'un et donc ne ne se matérialise pas en une peur, personne ne sait quelle forme prend un épouvantard...La la formule pour contrer cette créature est Riddikulus.

Je resta ensuite silencieux, paradoxalement, je ne voulais pas attirer l'attention sur moi ; alors même si j'avais répondu aux questions, je comptais bien me faire le plus petit possible, et m'adossa au mur derrière moi.

***

Riddikulus ! -- Groupe 1 : Es de Serpentards et Serdaigle F51c2114

Riddikulus!

J’étais avec les autres Serpentards, un peu plus en avant que d’habitude, évitant Thomas et ses compères comme la peste. Les bras croisés j’attendais que le cours débute aux côtés de deux élèves de ma maison de quatrième année, ils étaient neutres dans la querelle qui séparait à présent les Serpentard ce que j’appréciai autant que ceux qui prenaient mon côté. En fait j’aimais tous ceux qui n’avaient pas peur de Thomas.

Notre professeur et directeur de maison commença son cours, les épouvantards donc, j’avais hâte de voir de quelle forme prendrait celui de Kingskade. Je ne voulais pas spécialement voir le mien, redoutant que mon paternel en fasse partie, mais je ne me défilerai pas et affronterai l’épouvantard comme il se doit.

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J'interrogea un élève de Gryffondor qui se prénommait Zakaria Scott :

Oui monsieur Grey ?

Je l'écouta avec attention, il avait tout à fait juste. Sa timidité était à moitié combattue j'étais fier de lui.

Très juste monsieur Grey, félicitations vos connaissances font remporter 10 points à votre maison ! Effectivement, les Epouventards se matérialisent en fonction de nos peurs les plus profondes. Ils lisent dans nos esprits afin de déceler ce qui est le plus terrifiant pour nous. Cependant, je suis de ceux qui pensent que les Epouventards sont des boules d'énergies mortes qui attendent simplement de parasiter le cerveau de sa "victime". Certaines formes sont donc plus dangereuses que les autres. Mais effectivement, le sortilège Riddikulus met hors d'état de nuire cette joyeuse créature. Place à l'action maintenant que la théorie est apprise !

Je me tourna vers l'armoire, j'adorais faire cela, affronter ma plus grande peur et la ridiculiser au plus haut point. J'ouvris la première poignée, laissa échapper une ouverture et me plaça à quelques pas de celle-ci.

Allez ! Viens-là ma belle ! lançais-je dans le ton du défi.

Une patte d'araignée sorti lentement de l'armoire. La porte fut alors poussée par le corps velu de la tarentule géante qui sauta en dehors de son habitat. Elle poussa un crissement horrible qui me glaça le sang.

Je resta quelques instants en m'imaginant comment j'allais pouvoir m'en sortir, je détestais les araignées. Sincèrement et celle-ci m'horrifiais vraiment. L'araignée avança lentement vers moi en jouant avec ses mandibules. Je décocha ma baguette et prononça d'une voix grave :

Ridikkulus !

L'araignée fut tout de suite moins effrayante avec un chapeau multicolore et des chaines de Rappeur américains. Elle était vêtue d'un t shirt de basket ball ainsi que de talons aiguilles. Elle ne manqua pas de tomber lourdement sur le sol à plusieurs reprises. J'esquissa un sourire et me tourna vers mes étudiants :

A vous de jouer désormais !

Message hors RP :

Pour que je valide votre "épreuve", il faut détailler comme je l'ai fait votre RP :)
Bon amusement les amis.

Riddikulus

J’étais avec les gens de ma maison, à la limite entre les Serpentards et les Serdaigles, espérant voir les maisons se mélanger d’elles-mêmes, un rêve des plus improbable surtout venant des Serpentards. J’adressai un magnifique sourire à Austin qui s’était risqué à donner une réponse qui avait fait rapporter des points à notre maison. Je lui dis un bravo silencieux en levant un pouce en l’air.

Je me retournai vers le devant de la salle de classe juste à temps pour voir l’énorme araignée sortir de l’armoire, je plaquai mes mains sur ma bouche en retenant de justesse un cri, Monsieur Gainsborough et moi-même avions les mêmes peurs à ce que je voyais. Je déglutie à la vue de l’énorme créature poilue qui marchait dans sa direction, sentant mes jambes se ramollir à force que la créature approchait. Malgré cela je me mis à rire de plus belle lorsque l’énorme araignée se fit ridiculiser par notre professeur, ce qui me donnai du courage pour la suite, malgré tout je laisserai un autre élève passer devant… J’avais besoin de me trouver encore un peu plus de courage quelque part.

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Riddikulus

Serpentards & Serdaigle

« uc. »

J'avais passé une très mauvaise nuit ça fallait l'avouer. Etre l'angoisse de ce qui s'était passé la fois dernière dehors et des allers retours à causes des nausées. Je crois que j'avais enfin dû m'endormir quand une demie heure après il était l'heure d'aller en cours.
Mon dieu,une tête affreuse devant tout le monde,et qui plus est,devant le professeur..
Je partis donc,le ventre vide en salle de cours.
Il y avait déjà des élèves et euh..une araignée? Je regarda l'araignée en talons. La pauvre elle aurait bien besoin de cours.
Néanmoins je resta un peu en retrait,baillant de temps en temps

(c) DΛNDELION

Riddikulus. Riddikulus. … C’était lui qui était riddikulus, pensa le jeune serpentard qui s’entrainait devant son miroir. Quelques peu tendu à l’idée du cours qui devait arriver un jour ou l’autre (autant vous dire qu’entre les Détraqueurs et les Épouvantards), Sebastian avait préféré sauter le petit déjeuner et profiter du fait que le dortoir soit vide pour s’entrainer. Ou plutôt pour cacher ses échecs. Parce que ça allait clairement être ça : un échec en bon et due forme. Il savait ce qui allait sortir de l’armoire, ou plutôt, Qui allait en sortir. Pas besoin de faire un dessin, et pas besoin non plus de montrer à qui que ce soit que sa plus grande peur était son géniteur se rapprochant de lui pour lui mettre la raclée de sa vie. Peut-être la dernière… Oui, carrément, la dernière. Se prendre des coups de la part de son géniteur n’était rien face à la peur de se faire tuer complètement par ce dernier. Voilà son splendide épouvantard que personne, pas même Gwendal, ne devait connaitre. Encore moins le professeur.

Son entrainement semblait être un échec. Alors il décida d’arrêter là et d’adopter une nouvelle stratégie : il n’y aurait ja-mais assez de temps pour que tout le monde y passe ! Alors si par curiosité, Sebastian allait vouloir être au premier rang… Il reculerait certainement au dernier, profitant de sa petite taille pour se mêler à la foule que formeraient les Serdaigles et Serpentards. Ainsi, il ne passerait pas et c’était le plan parfait !... Bon et en fait, tout ça serait mieux avec deux ou trois croissants dans son sac. Faisant donc un rapide détour par les cuisines, Sebastian finit par arriver peu de temps avant le début du cours. Et il commença donc son plan : être tout devant (ou presque) pour observer cette saleté de créature. Mieux, encore, une saleté d’araignée ! Le petit serpentard sentit plusieurs élèves se sentir mal face à la créature. Mais il s’en fichait. Aussi bien de ses camarades de classes que de cette bestiole qui, au pire, dans la réalité, serait facile à stupéfixer.

Booooon. La démonstration étant finie, Sebastian se fit un chemin arrière et alla dans les derniers rangs, sortant petit à petit des morceaux de croissants avant de les manger discrètement. Attendant que des élèves soient sélectionnés, les yeux gris de l’adolescent finirent par se poser sur une verte qu’il connaissait plutôt bien. Il n’y avait de cela pas si longtemps, il lui avait demandé… un certain service. Et il avait intérêt à être aux petits soins avec elle. Attirant son attention avec sa main, il finit par ouvrir son sac à son attention afin qu’elle puisse piocher au cas ou. Vu sa tête, mieux valait qu’elle mange un petit bout.

Thomas appuya son dos contre le mur de la classe, croisant les bras. Il avait été un peu surpris de voir Grey répondre devant tout le monde. Il prenait de la graine le petit. Le professeur s'approcha du placard et son mouvement entraina un rapprochement des élèves, tous plus curieux les un que les autres. Minos ouvrit alors la porte et appela la chose qui remua dans le meuble avant qu'une immense patte sortit de l'armoire suivis d'un corps velue. L'araignée se déplaça lentement vers le professeur de défense contre les forces du mal en poussant des cris désagréables. Le sort de Minos la réduit au silence lorsqu'elle se retrouva afflué d'un déguisement grotesque.

La forme que prit l'épouvantard devant le professeur fit sourire Kingskade. C'était un peu pitoyable d'avoir peur d'une simple araignée. Avec un intérêt courtois Thomas regarda les autres élèves affronté la créature. Il y eut une momie, un ascenseur, une abeille géante et des sables mouvants. Tranquillement, l'épouvantard se promena d'un élève à l'autre.

Riddikulus!

Je pris une grande inspiration puis rapidement avant que je change d’idée je m’avançai d’un pas. Je passai ma main dans ma chevelure noire avant de voir l’épouvantard composé de sable mouvant s’étant changé en barbe à papa rose s’intéresser à ma personne. Je vis l’énorme friandise de fête foraine disparaitre dans un tourbillon de couleur sombre et rose et prendre l’aspect tant redouté de mon géniteur. Je restai là bien droit et le menton levé, regardant dans les yeux la chose qui imitait de façon remarquable mon père.

Riddikulus ! -- Groupe 1 : Es de Serpentards et Serdaigle Hu6H

Il s’avança vers moi, ce geste créa une boule d’angoisse dans mon estomac que je réprimais avec force, gardant mon visage neutre. Je sentais le silence dans mon dos alors que tous les élèves réunit pouvaient voir le visage de mes peurs les plus profondes. L’épouvantard me regarda en souriant, jouant avec une baguette aussi noire que le cœur à qui appartenait ce visage.

-Eh bien mon garçon, t’apprend vite à ce que je vois, j’ai appris ce que tu as fait. Toute mes félicitations. J’ai traité ta mère de la même façon pendant ton absence, nous serons que tous les deux à présent.

Je serrai ma baguette à un tel point que mes jointures avaient blanchies, ma respiration était saccadée par l’effort que je fournissais à rester stoïque face à ma figure paternelle. L’esprit embrumé par ces paroles tout droit sortie de mon imagination quoi qu’en partie réelle je me forçai à rester concentré sur le sortilège que je devais employer.

-RIDDIKULUS

L’homme devant moi se changea dans un craquement sonore, il portait les habits de ma grand-mère maternelle, une bien gentille dame mais aux habits excentriques et colorés. Une robe Rose fuchsia parsemée de fleurs multicolores, un chapeau melon gris orné d’une plume de paon, des chaussures style basket bleu et des collants épais couleur peau.

J’entendis les élèves derrières moi rire et mon géniteur fuir les ricanements maladroitement dans sa robe un peu trop serrée pour lui. Je n’avais vue la mère de ma mère qu’une fois, mais son accoutrement m’avait marquée et je devais pensés vite à quelque chose. Je souris tristement à l’épouvantard, laissant les autres élèves rires à ma place.

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Aaron tu réussis ton épreuve ! Belle démonstration. Tu obtiens 5 points pour ta maison Serpentard !

Après avoir observé Aaron qui s'était admirablement bien débrouillé face à sa peur, j'avais décidé de me bouger, prendre mon courage à deux mains, et affronter la mienne.

Il fallait bien l'affronter un jour, je ne pouvais pas vivre dans la peur éternellement...ou du moins, je pouvais l'affronter cette fois ci...après tout, je ne risquais rien, ce n'était pas la réalité...si ?

Je m'avança juste après avoir félicité d'une petite voix Aaron.

La peur d'Aaron prit alors la forme de la mienne...mon teint pâlit considérablement, une boule se forma dans mon ventre, et je me mis à trembler et suer.

Il était là, devant moi...il... à la vue de tous... j'évitais de jeter un regard dans mon dos, où les autres élèves devaient probablement se demander qui c'était...

Je le détailla du regard, et dû me mordre la langue à sang pour m'assurer que je ne rêvais pas. Paradoxalement, je savais que ce n'était pas réel, j'essayais de m'en convaincre, mais il semblait si réel...sa barbe de trois jours, ses vêtements usés, une cicatrice sur la joue, comme dans mes souvenirs, une bouteille d'alcool à moitié vide dans une main, un fouet dans l'autre...il me souriait, un sourire glacial et dénué d'émotion. L'espace d'un instant, j'eus oublié que ce n'était pas la réalité, que ce n'était qu'un épouvantard.... épouvantard.. ça oui, il était épouvantable.

Il s'avança, je sursauta et fit un pas en arrière, retenant un cri.

J'étais terrorisé, jamais je n'avais éprouvé une peur aussi grande, une qui me figeait, qui me faisait ressentir des picotements dans tout mon corps, et qui faisait battre mon cœur si fort que j'en avais mal.

J'en avais presque oublié la formule, je voulais le faire disparaître, je ne voulais plus le voir, ça faisait trop mal...

Soudain, je me souvins de la nouvelle que j'avais appris il y a quelques jours, ma mère avait succombé sous ses coups...et il avait été reconnu innocent.

Son fouet claqua, et sa voix rendue rauque par l'alcool, si familière et si porteuse d'angoisse s'éleva dans les airs :

- Viens ici...tu sais que tu le mérites...tu sais que ton frère aurait voulu...tu es si...différent de lui, tu es monstrueux. Tu lui fais honte.

Ses paroles raisonnaient et me transperçaient de toutes parts.

Il claqua le fouet, et l'espace d'un instant, j'eus l'impression qu'il m'avait touché.

Je me concentra sur une émotion en particulier, la colère. Je le haïssais, pour avoir fait subir tout ça à ma mère et moi, je le haïssais pour avoir brisé cette famille.

Aussitôt, je surmonta ma peur, m'avança, n'étant plus préoccupé de si il était là ou non, et je lança d'une voix forte, emplie de peur, de douleur, mais encore plus de haine :

- RIDDIKULUS !!

Aussitôt, son petit sourire narquois s'effaça. Son fouet se transforma en peluche d'une licorne, ses vêtements devinrent rose, il arborait une chevelure teintée en violet, et la bouteille d'alcool était remplacée par une tétine.

Il n'inspirait plus la peur dans cet accoutrement. J'esquissa un léger sourire en coin, et retourna timidement, tête baissée dans le coin, épuisé par l'effort mental fourni, mais fier d'avoir vaincu ma peur la plus sombre.

5 Points pour Serdaigle, sortilège réussi par Austin ! Bravo.

Les bras croisés, Thomas regarda avec un sourire moqueur la forme que prit les Épouvantards des élèves. Certains étaient ridicules (qui pouvait donc bien avoir peur des limaces) et d’autre pathétiques. Le fait que les plus grandes peurs de Jones et Gray soit leur géniteur fit presque rire Kingskade de pitié. Pour lui il y avait quelques choses de pathétiques dans l’attitude des deux garçons. Jamais il ne se serait laissé autant rabaisser même par son propre père.

Il restait de moins en moins d’élèves à affronter la créature qui était plutôt tenace.
L’épouvantard se déplaça au rythme des transformations d’élèves. Dementia du affronter un strangulot et Butler une pile de devoirs ce qui fit bien rire la classe. Il ne restait plus grand monde à devoir affronter la créature. Une élève de Serdaigle transforma en beuglante un devoir qui aurait eu une mauvaise note et cela fit rebondir la créature jusque devant Kingskade qui se rendit compte de sa présence que par le silence qui tomba soudainement dans le groupe. La beuglante resta un instant dans les airs avant de disparaitre. D’abord, lui et les autres membres de la classe ne virent rien, comme si la créature cherchait en quoi se transformer pour faire réagir le jeune homme. Thomas était conscient des regards qui s’était posé sur lui. Mais quelle était donc la plus grande peur de se Serpentard si arrogant. Thomas n’ayant jamais eu à affronter un épouvantard, il ignorait lui-même la forme que prendrait la créature.

Il y eut un moment où rien ne sembla se passer, chacun cherchant des yeux un nouvel élément présent dans la pièce. Puis, Thomas remarqua la porte qui avait apparut devant lui. Cette vision lui arracha un rictus mauvais. Une porte? Vraiment? On entendait desvoix murmmurer de l’autre côté. Trop faibles, on ne pouvait pas distinguer ce qu’elle disait. D’un pas lent, Thomas se rapprocha de la porte, cherchant dans ses souvenirs ce qu’elle pouvait bien signifier. La porte était d’un bois sombre seulement démarqué par la vieille poignée d’un bronze ternis. Baguette en main, Kingskade fit quelque pas, il pouvait presque toucher du bout de sa baguette la porte à présent. Les voix étaient plus fortes mais on n’arrivait toujours pas a distinguer ce qu’elle disait. Soudainement, un éclat de lumière verte s’alluma derrière la porte, filtrant par le trou de la serrure et l’espace sous la porte. Thomas serra plus fort sa baguette alors que la mémoire et la signification de la porte lui revinrent brusquement.

-Riddikulus.

La porte s’ouvrit avec fracas, révélant un cadre vide où l’on ne voyait que les élèves et la classe par son ouverture. Ce n’était pas vraiment drôle ou joyeux, toutefois cela neutralisa l’épouvantard qui se déplaça à la recherche d’une autre victime.

Félicitations Thomas tu as réussi le sortilège. 5 points accordés à Serpentard !

Je n'étais pas dans mon élément. J'étais près de quelques élèves filles de Serpentard, elles m'appréciaient et c'était réciproque. Bien que je n'aimais pas leurs idéologies, j'avais la capacité de voir le bon en chaque personne. Vêtue de ma chemise blanche rentrée dans ma jupe noire, la cravate verte et argentée attachée à mon col, je regardais de loin les différents élèves faire face à leur peur. Ils démontraient tous une forme de courage en lançant le sortilège de Riddikulus.

Toutefois, bien que certaines peurs devenaient vraiment comiques, je broyais du noir dans mon coin. Taiseuse, je pensais au futur bal d'Halloween. Plusieurs garçons sans cervelle avec juste des muscles à montrer étaient déjà venus pour m'inviter… C'est modestement et armée d'une grande politesse que je déclinais leurs offres. En réalité, j'avais une réelle envie d'inviter Thomas… Je crois que j'étais la seule à voir le bon en lui. Toutefois, je n'avais pas trop envie de m'attirer les foudres de Dementia.

Abel me regardait avec une grande insistence dans la grande salle… Peut-être avait-il une idée derrière la tête? Après tout, j'ai pu découvrir en lui une réelle sensibilité derrière son apparence rebelle des années 80. Bref, j'étais perdue dans mes pensées.

En réalité, je n'avais pas envie de participer face à un épouvantard. Je connaissais ma peur et après avoir observé Thomas rire dans son coin, à la vue des peurs d'Austin et d'Aaron… Je n'avais guère l'envie d'être la prochaine sur la liste. J'avais rarement peur, mais l'image de ma mère était effrayante. Comme la méduse, il fallait mieux éviter tout contact visuel avec elle au risque de se transformer en pierre…

Mal à l'aise, je m'approcha du Professeur Gainsborough et lui tapa l'épaule délicatement. Mon acte était si léger et délicat qu'il risquait peut-être de n'avoir rien remarqué. D'une voix fluette et discrète, je lui expliqua. - Professeur. Puis-je être dispensée pour lancer ce sort? Je… Je ne suis pas très à l'aise. disais-je en vérifiant que les autres ne m'écoutaient pas. Les Serpentards n'allaient certainement pas faire de commentaire, ils avaient plutôt tendance à me protéger, voir même trop. Si un Serdaigle, par contre, réalisait un commentaire… ça pourrait tourner en une 10e bataille de maisons. Toutefois, les Serdaigles étaient sages et ce n'était pas dans leurs habitudes de se moquer des autres.

J'observais les différentes peurs des élèves lorsqu'une jeune étudiante, Aeris, me tapota l'épaule. Je me retourna vers elle écoutant son désir de ne pas faire l'épreuve.

Ne sachant pas la véritable raison je me contenta tout de même de lui dire :

Je pense qu'affronter ses peurs est un bon exercice mais je ne vous force pas jeune fille. Si vous désirez le faire après que tout le monde soit parti n'hésitez pas à me le faire savoir. dis-je d'un ton calme et avenant.

Riddikulus

Je pris une grande inspiration, je regardais la porte de Thomas puis expirai, me cherchant du courage. Ma baguette prête je m’avançai vers le cadre de porte vide qui ne prit pas de temps à se changer. Je savais ma peur ridicule, mais je n’y pouvais rien je trouvais cela répugnant.
Je mis tout mon poids dans mes pieds, question de m’ancrer dans le sol et je mis ma baguette bien droite devant moi, le visage sévère, aucune peur ne se remarquera sur mon visage, j’étais une fière Serdaigle après tout.

La fumée se dissipa et de très longues pattes apparurent en premier, puis tout en haut se trouvait le corps velu de l’araignée en question, en fait cela se trouvait à être une acromentule mais peu importait.
La créature s’avança rapidement, elle allait trop vite, les maudites araignées allaient toujours trop vites! Je me dépêchai, on ne sentait que la détermination dans ma voix claire alors que je prononçai le sortilège.

-Riddikulus.

L’araignée stoppa net sa course vers moi, elle lança un cris aigue qui me fit grincer des dents avant de disparaître dans un pouf de fumée. Lorsque tout se dissipa on pouvait la voir, se débattant sur le sol, ses huit pattes beaucoup trop courtes pour la soutenir. Je lui fis la grimace, tout en croisant les bras. Elle n’allais plus m’embêter celle-là!

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Le professeur Gainsborough me rassura et m'expliqua que ce n'était pas grave et qu'il était disponible après le cours pour que je puisse réaliser le sort à l'abris des regards. J'étais tout de même très honteuse, les autres élèves semblaient prendre du plaisir à affronter leur peur.

Sauf certains qui avaient des peurs bien profondes et plus contraignantes à ridiculiser. Lilianna, de Serdaigle, me fit beaucoup rire lorsque j'aperçu la grimace qu'elle réalisa à l'encontre de l'araignée. - Bien joué Lilianna! lui disais-je en souriant.

Son sortilège m'apporta une soudaine confiance en moi, Aaron, Thomas et les autres Serpentards présents s'étaient bien débrouillés. Néanmoins, je ne voulais pas décevoir Thomas lorsqu'il s'apercevra que l'épouvantard se change en ma mère alors qu'il venait de trouver ridicule que les épouvantards d'Aaron et Austin soient leur père.

Ma baguette dans les mains, je tremblais… J'avais peur également que l'épouvantard prenne la forme de Thomas étant donné que sa réaction me faisait peur! Ce serait extrêmement gênant et ça deviendrai la situation la plus honteuse de toute ma vie si c'était le cas!

Une fois face à l'épouvantard, celui-ci se métamorphosa, comme un sèche-linge qui tournait, en une dame… Ma mère… Millicent Bulstrode.

J'avais face à moi sa silhouette ronde, ses yeux absorbés par ses joues et la méchanceté se lisait sur son regard. Ses yeux donnaient toujours l'impression que ses interlocuteurs étaient inférieurs et misérables.

- Baisse les yeux, sombre idiote. Tu me fais honte. Tu n'as rien d'une Serpentard.
Tu n'es qu'une punaise inutile et faible. Tu devrais être à Poufsouffle ou à Gryffondor vu ta faiblesse.

Je tremblais, la baguette levée vers l'avant face à l'apparence parfaite de ma mère. Mes yeux commencèrent à se mouiller. Ils partirent de la gauche vers la droite, vérifiant que personne ne l'avait remarqué ou se moque. Je ravala ma salive, pensant aux entrainements donnés par Thomas. Ma main se serrait sur ma baguette. - Je ne suis pas faible! Riddikulus!

Une lumière jaillit de ma baguette, mais déconcentrée, elle s'envola sur le côté! MON SORT AVAIT ÉCHOUÉ! C'était terminé, je recula de quelques pas vers l'arrière… Mal à l'aise et gênée, mais surtout déçue de décevoir mon professeur et mes camarades de Serpentard… Mais surtout Thomas… Désemparée, je n'osais plus rien faire face à l'épouvantard qui se trouvait devant moi.

Ma mère, même sous les traits d'un épouvantard, avait raison… J'étais faible.

J observa le courage que mon élève entreprit. Elle affronta son epouventard mais malheureusement elle rata son sortilège qui alla s écraser contre le mur.
Elle resta immobile sur le sol les yeux rouges et plein de larmes elle était terrorisée.
Je me plaça devant elle, entre l epouventard et elle, afin de faire bouclier.
Je me tourna vers elle, l Epouventard était en train de changer de forme pour reprendre la forme d araignée. Je marmonna « Riddikulus » afin d en être débarrassé et chargea Thomas de le remettre dans l armoire. Je m agenouilla à hauteur d Aeris et plongea mon regard noir dans le sien.
Ce n est qu un Epouventard Aeris. Ce n est pas là vérité. Si tu veux tu peux réessayer ton sortilège un autre jour. C est déjà très bien d avoir oser.
Je lui tendis ma main pour l aider à sa relever et me tourna vers Thomas.

Prenez soin d elle monsieur Kingsdake. dis-je d un ton autoritaire.

Après l’a réussite de son sortilège, Kingskade était aller se replacer dans le fond de la classe, les mains dans ses poches en attendant que l’épouvantard termine de faire le tour de la classe. Certains élèves se montraient plus doués que d’autre. Thomas n’en revenait pas de voir le nombre d’étudiant qui avaient peur de leur parent et il ne pouvait s’empêcher de trouver cela profondément pathétique. D’une oreille distraite, il entendit la demande d’Aeris d’être exempté de l’exercice. Pour une fois, Thomas trouvait que c’était une bonne idée. Il savait que la jeune Serpentard ne réussirait pas à affronter ses peurs. Pourtant, elle finit par s’armer de courage et elle se plaça dans la mire de l’épouvantard. Devant la forme que prit la créature, Thomas ne put s’empêcher de jeter un regard noir à Dementia qui se retenait de ricaner ouvertement. Milicent Bulstrode se mit à insulter sa fille devant toute la classe. Aeris tenta de se défendre mais son sortilège n’eut aucun effet sur l’épouvantard qui continua d’insulter la pauvre jeune fille. Le professeur de défense contre les forces du mal veint alors se placer devant elle afin d’attirer de nouveau l’attention de l’épouvantard qui d’un claquement de fouet repris la forme d’une araignée. Kingskade entendit à peine la demande du professeur tant il était surpris que ce soit à lui qu’une telle requête soit formulée. Il n’était pas celui qui se trouvait le plus près de la créature pourtant.

De mécontentement, Kingskade reteint un grognement et fit signe à l’araignée de venir de son côté. Aussitôt la porte réapparut et d’un geste brusque Thomas lança la phrase Ridiculus avec beaucoup trop d’énergie. Il y eut un nouveau claquement de fouet et la créature recula dans l’armoire dont la porte se referma avec fracas. Kingskade pensait en avoir fini lorsque le professeur poussa Aeris dans sa direction lui demandant, non plutôt exigent qu’il prenne soin d’elle.

Cette fois Thomas lui lança un regard d’incompréhension. Ce n’était pas lui le préfet des Serpentard. Le professeur Gainsborough aurait pu confier cette tâche à Caroline ou encore à son chouchou de Jones, pourquoi c’est lui qu’il collait à cette tâche? À ses côté, Dementia lui lança un regard interrogateur comme pour lui dire silencieusement de refuser. Comment aurait-il pu trouver une phrase habile pour remettre la situation à quelqu’un d’autre sans paraitre grossier. Gardant un visage neutre, il se contenta de répondre à la demande du professeur.

-Bien. Monsieur.

D’un geste, Thomas fit signe à Aeris de se diriger vers la porte afin de quitter le cours qui semblait de toute façon terminé.

Je n'avais jamais été aussi mal à l'aise. Faible, comme l'avait signalée l'apparence de ma mère. Je sentais la présence du Professeur Gainsborough se mettre devant moi afin de m'aider. Le pire, fut la présence de Thomas. Je sentais qu'il n'était pas content d'être désigné pour venir vers moi. Son comportement neutre et incapable de me remonter le moral me provoqua une sensation semblable à un poignard dans le cœur.

J'étais véritablement seule? Ma douceur et ma naiveté était la source de la surprotection des autres Serpentard à mon égard… Mais lorsque j'avais une véritable raison d'être rassurée, il n'y avait plus personne. Je n'osais guère le regarder dans les yeux, ni même les autres étudiants de la salle. Je sentais la présence d'une main sur mon épaule, c'était l'une d'un élève de Serdaigle.

Avançant vers la porte, j'ignorais le signe de Thomas qui me dirigeait vers la porte, j'étais trop triste pour lui adresser la moindre émotion ou le moindre geste qui d'habitude aurait été présent.

Suite de Thomas et Aeris à Valeur de Serpentard ; La détermination

Cours Terminé !