Parce qu'il faut bien s'occuper

À la recherche de

la bibliothèque

Finalement, Louve s’était rapidement habituée à son uniforme, mais toujours pas à Poudlard. Elle se perdait constamment dans le château et cela ne cessait pas de l’agacer. Plus elle se perdait, plus sa cadence s’accélérait et plus les talonnettes de ses chaussures claquaient le sol avec bruit. Sur le chemin, elle trouva un élève de Gryffondor, d’à peu près son âge et fut forcée de lui demander sa route, lassée de chercher elle-même le lieu tant désiré.

Tu pourrais me mener à la bibliothèque ?

Demanda-t-elle avec un sourire hypocrite sur le visage. Le jeune homme rougit légèrement.

Euh, oui ! Bien sûr.

Elle croisa les bras sous sa poitrine et le suivi. Quand enfin, ils arrivèrent, elle chercha une table libre et le jeune homme ne savait que faire.

Tu es encore là toi ? Tu peux partir maintenant.

Il partit bredouille et Louve se retrouva de nouveau seule. Cette pièce était gigantesque. Des tonnes de livres étaient entassés entre eux, certains étaient même poussiéreux. Elle posa son sac sur une table et partit ensuite à la recherche de livre pour en savoir plus sur Poudlard. Si les informations étaient trop rares dans les autres pays, ici, il y allait forcément en avoir des tas. Elle en attrapa deux, un sur l’histoire de Poudlard en général et l’autre sur Harry Potter et Voldemort. Louve s’assit et croisa gracieusement les jambes.

Avant d’entamer sa lecture, elle sortit un parchemin et une plume. Son père attendait certainement de ses nouvelles et devait être particulièrement inquiet. Il avait confiance en les capacités de sa fille. Mais quand cette dernière était partie, il était paniqué à l’idée qu’elle puisse partir retrouver sa mère. Il était vrai qu’elle se posait certaines questions sur sa génitrice, mais jamais elle n’abandonnerait son père pour cette femme qu’elle jugeait d’avance détestable.

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-Tu ne devrais pas être-là toi.

Le bruit venait de plus loin. De la réserve. Sa grande grilles noires ouvertes, Thomas Kingskade en sortait paresseusement, deux livres à la reliures de cuirs sombre sous le bras. La voix qui venait ainsi de l'interpeller était celle d'un préfet de Serdaigles de 7em année. L'étudiant grand à l'abondante chevelure bouclé et au visage d'ange fixait le jeune Serpentard d'un air de défis tandis que celui-ci gardait un air d'ennuie mondain. Nullement impressionné, Thomas cessa son pas pour s'arrêter tout à fait. L'éclat de voix de l'étudiant avait fait tourner quelques têtes. Celui-ci était plus grands que Kingskade d'au-moins une tête mais cela ne semblait pas impressionné le jeune homme le moins du monde. Poussant un profond soupir ennuyé, Thomas le dévisagea avec le même regard de celui qui observe une nuisance sur son chemin.

-Un problème Green?

Monsieur belles boucles raffermit sa voix, déstabilisé devant tant d'aplomb mais pas prêt de lâcher l'affaire. Pointant les livres sous le bras de Thomas, il l'indiqua d'un air d'évidence.

-Tu n'as pas le droit de sortir des livres de la réserve! Tu ne devrais même pas y mettre les pieds.

Un sourire froid apparut sur les lèvres de Kingskade.

-Vraiment? Peut-être devrais-tu avisé la bibliothécaire dans ce cas? Vite vite, cours rapporter ce que tu as vue.

Sans attendre la réponse, Thomas le contourna et alla prendre place à sa table habituelle, celle près de la fenêtre qui donnait sur les jardins de Poudlard. Green et ses jolies bouclettes resta un instant impassible, comme perturbé par tant d'aplomb. Puis il remarqua le gloussement de certaine fille et son air se fit hargneux. Il avait bien l'intention de se venger de ce maudit petit surdoué qui se pensait maitre des lieux.

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J’ai cru voir un blondinet

Une bibliothèque n’était pas censée être le lieu le plus adéquat pour toute personne recherchant le silence ? C’est ce que pensait Louve, jusqu’à ce qu’elle entende des voix provenants d’un peu plus loin. Elle ne pouvait pas voir les interlocuteurs, simplement les entendre, mais elle reconnut cependant la voix de Thomas, son adorable collègue de Serpentard.

Elle posa sa plume sur le parchemin alors qu’elle venait tout juste de commencer sa lettre par un simple « Papa, », d’une écriture fine et arrondie et tourna légèrement la tête vers l’arrière. Au coin des yeux, elle put voir que le jeune homme s’installa à une table non loin d’elle, seul alors qu’un élève de Serdaigle, très charmant, s’éloigna le plus loin possible du Serpentard.

Louve gloussa doucement et tourna à nouveau la tête vers sa feuille. Seulement, elle haussa légèrement la voix pour se faire entendre par le blondinet.

Heureuse de te voir sans tes deux partenaires, je t’avoue que je ne pensais pas cela possible, Thomas.

Prononça-t-elle à la française, en omettant le "s". Louve prit sa plume en main et ajouta à sa lettre un banal : « J’espère que tout va bien pour toi à la maison. ».

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-Et moi sans votre détestable impertinence, mademoiselle Revali.

La voix de Thomas avait claqué dans l'espace ouvert comme un claquement sèche. Il n'avait même pas lever les yeux de son livre ouvert comme s'il n'avait pas remarqué la présence de Louve alors que la remarque s'adressait bien évidemment à elle. Il n'avait pas relevé le fait qu'elle l'ait appelé par son prénom. Elle n'était pas la première à jouer ce petit jeu, par bravade ou simplement par habitude, mais il ne répondait jamais. Pour tant soit peu qu'elle finirait pas le connaitre, elle finirait par savoir qu'il arrivait souvent à Thomas de se trouver seul, surtout que la bibliothèque n'était pas un endroit où les bavardages de Démentia étaient apprécié. Tournant paresseusement les pages de son ouvrage, Thomas étudia une formule compliqué du bout des doigts. Boucle d'ange n'était pas revenue et cela l'arrangeait bien. Il n'avait pas l'intention de partir un nouveau débat inutile avec un imbécile aujourd'hui. Sans lever le nez de son ouvrage, sa voix résonna de nouveau, plus doucement cette fois.

-Heureux de voir que vous avez enfin décider d'étudier un peu l'endroit où vous vous trouviez. Je déteste voir Serpentard trainé de la patte par des incultes.

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Parce qu'il faut bien s'occuper

Continuant distraitement d’écrire à son père, un sourire en coin apparut sur le visage de Louve, suite à la réplique de Thomas.

Ravi de voir que nous avons un point commun.

Sur sa lettre, elle s’excusa auprès de son père de ne pas lui avoir donné de réponse plus tôt quant à son dernier courrier, alors qu’il lui avait envoyé un paquet de ses chocolats préférés. Et fort heureusement, bien emballé, puisque sa chouette se retrouvait être gourmande et se faisait facilement distraire lors de ses voyages. Cependant, elle livrait toujours à temps et dans un excellent état, tant qu’elle avait des récompenses à la fin. Le père de Louve avait constamment besoin d’être rassuré, alors c’est ce qu’elle fit, lui assurant, une nouvelle fois, qu’elle n’était pas partit à la recherche de sa mère. Elle soupira d’ailleurs en arrivant à ce paragraphe-là.

La jolie française posa sa plume et se tourna vers Thomas, posant ses yeux sur le jeune homme qui lisait son livre.

Permets-moi de penser que l’éducation stricte de Beauxbâton aurait pu te convenir. Tu ne devrais pas douter de mon école et je pense que tes connaissances envers elle ne sont pas plus élevées que les miennes en arrivant à Poudlard.

Son regard se posa sur les vieux livres qu’il avait posé sur sa table, puis elle releva les yeux vers le Serpentard.

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Thomas Kingskade a écrit:: Le sourire de Thomas se teinta d'une aura glaciale. Sans quitté son livre ou même faire le moindre geste pour se retournée vers Louve, il se contenta de hausser avec nonchalance ses épaules.

-Vous avez bien raison, Mademoiselle Revali.

Venait-il réellement de lui donner raison? Cela ne semblait pas l'écorcher le moins du monde, au contraire, comme si cette perspective le faisait sourire. Tournant paresseusement une page, avec une délicatesse presque amoureuse, sa voix grave raisonna de nouveau.

-À la différence que ce n'est pas moi qui aie été changé d'école.

Et voilà l'argument qu'il préparait. Contrairement à Louve, Kingskade n'avait pas été envoyé à Beauxbâton. Si cela avait du se produire, il aurait sans doute appris tout ce qui était possible de savoir sur cette école européenne. Mais voilà, ce n'était pas ça la situation. Et puis, cette école beaucoup trop axé sur la beauté n'aurait pas été pour lui. À bien y choisir, il aurait pris Drumstrang.

-Et puis, en lisant un peu, vous apprendrez certainement à mieux vous dirigez dans l'école.

Ainsi révéla-t-il qu'il l'avait remarqué, errant dans les corridors à la recherche de la bibliothèque. Son entré dans ce lieu de savoir accompagner du pauvre Gryffondor n'avait pas échappé à son regard d'émeraude. Il y avait bien quelques pages dans le livre d’histoire de Poudlard qui expliquait certaine pièce et leur emplacement mais il restait quand même à affronter les escaliers capricieux, les passages secrets et les portes qu’il fallait ouvrir à contresens. Mais il était indéniable que savoir l’étage auquel on devait se rendre était utile.

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Parce qu'il faut bien s'occuper

Louve observait silencieusement le jeune homme tourner les pages avec un sourire glacial au visage. Pour une fois, ils s’entendaient sur quelque chose, mais cela ne pouvait bien évidemment pas durer longtemps. Thomas avait réponse à tout et cette fois, c’était lui qui avait vu juste. Elle pencha légèrement la tête sur le côté.

Vous avez bien raison, Monsieur Kingskade.

Dit-elle en prenant un accent anglais presque parfait. Louve replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et sourit légèrement. Si elle avait confiance en elle, elle savait cependant qu’elle avait quelques défauts et faiblesses et… Le sens d’orientation en était un, même s’il était très peu important. Malgré ses habitudes à faire bande à part avec les autres élèves, Louve avait aussi du mal à passer inaperçu puisque Thomas avait pu assister à son manège avec le jeune Gryffondor. Avec ironie, Louve reprit la parole en baissant le ton de sa voix, comme pour lui confier un secret lourd à porter.

Bien joué, tu as trouvé mon point faible.

Blague à part, la jeune française se demanda soudain qu’elle pouvait être la faiblesse d’une personne comme Thomas. La faiblesse, ou sa plus grande peur. La jeune femme pouvait faire preuve d’empathie parfois, mais elle ne voyait pas cette qualité, ou faiblesse selon les points de vu, en lui. De quoi pouvait-il avoir peur ? Lui qui était bien plus impassible qu’elle.

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Thomas Kingskade a écrit:

Thomas Kingskade a écrit:: Kinskade ne répondit pas à Louve, insensible à sa petite boutade. Son attention de nouveau encrée sur le livre qu'il tenait dans ses mains, il en tourna de nouveau les pages. Il cherchait définitivement quelque chose. Un silence tranquille s'installa entre eux deux. Des pas revinrent dans leur direction et boucle d'ange revient se planter devant la table du jeune Serpentard. Quelques têtes se levèrent des ouvrages, une chaise racla le sol tandis que les visages s'étiraient pour mieux voir la scène.

-Vous me faites de l'ombre, Green.

La voix de Thomas retentit de nouveau sans qu'il ne lève le nez de son livre, comme s'il s'adressait à quelqu'un qui avait commis un impair sans s'en rendre compte. L'élève de Serdaigle lui offrit un sourire carnassier avant de poser une main brutale sur le volume que Kingskade tenait à la main. Le volume tomba sur la table dans un petit bruit sec. Le visage extrêmement beau de Green était déformé par l'émotion qui l'habitait.

-Tu ne feras pas ton petit malin longtemps, Kingskade.

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Parce qu’il faut bien s’occuper

Le calme était revenu dans la bibliothèque. Seuls les bruits des feuilles du livre de Thomas brisaient le silence qui s’était créé. La Française s’était alors à nouveau concentrée sur sa lettre et cherchait l’inspiration. Finalement, jugeant qu’elle avait assez écrit, elle signa, la plia et la rangea dans son sac. Elle ouvrit le livre sur Poudlard, mais une chaise grinça sur le sol. Le Serdaigle était revenu et frappa sur le livre de Thomas. Ce dernier restait étonnamment calme.

Louve attrapa sa baguette et d’un coup, les deux livres s’envolèrent et se rangèrent tout seul dans leur étagère. Elle attrapa son sac et vint aux côtés de Thomas. Elle s’assit sur la chaise et sourit au beau Serdaigle.

J’ai vraiment besoin de ces livres… Elle fit une petite moue boudeuse. Thomas s’est gentiment proposé de m’aider. Mais je te les ramènerais, je te le promets...

Dit-elle avec une voix mielleuse. Elle papillonna des yeux et posa sa main sur la sienne, afin de l’enlever avec douceur.

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Le problème avec les gens qui sont beaux et pour qui cela a de l'importance c'est qu'ils le savent et qu'ils n'hésitent pas à utiliser leur physique en ces circonstances. Ainsi, Louve s'était levé de sa démarche aérienne pour venir se posé près de Thomas, observant Richard Green de ses longs cils de cygnes. Sa voix suave avait raisonné à l'oreille du jeune homme tandis qu'elle avait enlevé sa main du livre du jeune Serpentard. Green hésita un instant puis un sourire traversa son visage d'ange. Il prit le menton de Louve entre son pouce et son indexe et pencha la tête vers elle, comme s'il avait l'intention de l'embrasser, mais ce ne fut que pour s'approcher plus près de son visage.

-Désolée ma mignonne, en d'autre circonstance ton petit jeu aurait pu fonctionné mais là tu tombes mal, tu vois, une histoire de gars, ne te mêle pas de ça mon petit coeur.

Kingskade ne pu retenir un soupir d'exaspération avant de lever les yeux au ciel. Il referma bruyamment le livre que Green venait de lâcher avant de se lever à son tour. Son visage avait pris un air sombre.

-Quand vous aurez fini vos minauderiez, peut-être pourriez-vous me laisser travailler? Ou est-ce trop demander?

Sa voix claqua dans la pièce. Il ne semblait pas avoir apprécier le jeu de charmes de Louve qui n'avait rien aider à la situation. Green offrit un sourire sarcastique à Thomas avant de relâcher le manton de la jolie française. Il fit le tour de la table pour se pencher devant le jeune Serpentard, appuyant ses deux paumes contre la table de bois.

-Oh on commence à s'énerver Kingskade?

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Aïe, coup dur

Pendant quelques secondes, l’élève de Serdaigle hésita et se laissa faire par Louve. Cette dernière profita de sa faiblesse pour grandir son sourire, mais malheureusement, cela ne dura que très peu de temps. Il reprit le contrôle de lui-même et posa ses doigts chauds sur la peau de la jeune française. Il était si proche qu’elle pouvait sentir sa respiration. L’attitude de Louve changea du tout au tout. Vexée dans son égo alors qu’habituellement la manipulation fonctionnait, son regard s’assombrit de colère.

Elle ouvrit la bouche, mais Thomas la coupa. Elle se sentit humiliée et lorsque le Serdaigle la lâcha enfin, elle poussa ses cheveux en arrière et croisa les bras sous sa poitrine. La jeune française resta finalement muette et préféra observer la scène. S’il était venu ici et qu’il n’avait pas réagi face à Louve, il avait très certainement un objectif précis en tête. Provoquer le Serpentard ? Au vu de son sourire, c’était une éventualité. Mais à part ramener la bibliothécaire, cela n’avait que très peu d’intérêt. Cependant, profitant qu’ils soient occupés, elle jeta un oeil désintéressé aux livres afin de lire la première de couverture.

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Thomas Kingskade a écrit:: -Allons allons, Green, il ne faut pas froisser notre invité française.

Kingskade affichait désormais un petit sourire supérieur, comme s'il avait décidé d'embarquer dans le petit jeu du Serdaigle. Ses yeux verts dévisagèrent le jeune homme avec un dédain évident.

-Tu devrais lui laisser sa chance, elle ferait changement des filles avec qui tu sors d'habitude, elle pourrais peut-être redoré ta réputation...

Sa remarque et le ton doucereux qu'il avait employé déstabilisa Green qui se recula, désormais méfiant.

-Que veux-tu dire?

Thomas haussa les épaules, comme s'il cherchait à se souvenir de quelque chose.

-Oh pas grand chose mais il me semble d'avoir entendue ta dernière conquète dire que tu embrassais comme un troll. Je ne sais pas si elle faisait référence à ton haleine ou à ta manière d'embrasser mais

Kingskade n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Green l'agrippa par le collet, le tirant à moitié par dessus la table. La baguette du Serdaigle à moitié enfoncé dans sa joue, Thomas gardait son sourire. Il semblait avoir touché une corde sensible puisque Green était à présent hors de lui.

-Si tu crois t'en sortir comme ça, Kingskade...

-Lâchez le immédiatement!

La voix perçante de la bibliothécaire claqua dans la pièce. Elle s'approchait d'un pas vif, faisant tourbillonner sa robe noir dans son sillage. À regret, Green relâcha Thomas qui replaça tranquillement le collet de sa chemise. La bibliothécaire arriva à leur hauteur, dévisageant les trois étudiants de son air sévère.

-Que ce passe-t-il ici?

Green prit alors la parole, déblatérant si rapidement son histoire qu'on en compris seulement la moitié des mots. Il semblait croire que Thomas allait profiter de l'arrivée de la bibliothécaire pour parler avant lui mais le jeune Serpentard gardait silence, laissant le jeune homme se ridiculiser. Après qu'il eut répété pour la deuxième fois qu'il avait surpris Thomas avec des livres de la réserve, Green lui offrit un sourire carnassier, persuadé qu'il allait enfin donner du trouble à Kingskade.

-Bien sur qu'il a sortie des livres de la réserve, il m'a donner son autorisation plutôt.

Le visage de Green prit une teinte cendré alors que ses joues se vidaient de toutes couleurs. La bibliothécaire demanda alors au Serdaigle s'il n'avait pas mieux à faire que d'embêter les élèves et que puisqu'il aimait autant vérifier les livres elle avait une pile d'ouvrage qu'il fallait ranger. La dame s'éloigna, attendant que Green ne la suive dans son sillage. Alors qu'il quittait, Thomas ne pu s'empêcher de lui glisser quelques mots.

-Tu vois Green, non seulement je m'en sors, mais j'en garde également les honneurs...

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Parce qu'il faut bien s'occuper

Louve releva finalement les yeux sur Thomas, curieuse de savoir ce qu’il allait dire cette fois-ci, en l’incluant dedans. Elle était surtout curieuse de savoir comment cette histoire allait se terminer et au vu du sourire du Serpentard, elle se doutait très bien que cela allait finir en défaveur du Serdaigle. D’un sourire en coin elle apprécia l’anecdote qu’elle venait d’entendre, mais il disparut très rapidement quand la situation s’envenima.

La Française trouvait le sang-froid de Thomas admirable, puisque à sa place elle se serait très certainement agacée. Mais lui, non, il restait souriant. Elle ne sortit pas sa baguette et ne bougea d’ailleurs pas d’un pouce, jugeant que son collègue de maison se débrouillait très bien tout seul. Cependant, elle sursauta légèrement lorsque la bibliothécaire se mit à crier d’une voix stridente. Le Serdaigle en profita pour raconter toute la situation et Louve soupira, désespérée par le jeune homme. Elle se sentit presque honteuse pour lui lorsqu’il apprit que le Serpentard était totalement dans son droit.

Louve se retourna alors vers le Serpentard.

Je vois que tu es dans les bonnes grâces de la bibliothécaire… Qu’as-tu bien pu faire à ce Serdaigle pour qu’il te déteste autant ?

Demanda-t-elle en jouant délicatement avec le livre du jeune homme, faisant glisser ses doigts sur la page de couverture, presque inconsciemment.

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Thomas Kingskade a écrit:

Thomas Kingskade a écrit:: Thomas haussa les épaules avec nonchalance tout en reprenant le livre que Louve avait décider de s'approprier sans vraiment s'en rendre compte. Sa tenue était froissé. Green avait malmené son collet et sa cravate s'était défaite. Kingskade observa un moment le morceaux de tissus noir et vert avant de décidé de le laisser pendre de chaque coté de son cou. Il ne voyait pas l'intérêt de la refaire tout de suite. Lisant sa chemise, il se rassit, ouvrant de nouveau le livre, cherchant à retrouver sa page.

-Les gens comme Green n'ont pas besoin de raison pour s'en prendre aux autres.

Et c'était vrai. Les élèves de Serdaigles n'étaient pas réputés pour être de ceux qui faisaient des vagues. C'était normalement des élèves studieux, calme, intelligent. Mais Green était aussi beau garçon ce qui l'avait rendu vaniteux.

-Il aime se montrer supérieur aux autres et comme il est préfet il a le don de plaire aux filles. Malheureusement pour elle, c'est un imbécile.

Sur ces sages paroles, Kingskade se replongea dans son livre.

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Derrière eux, le Serdaigle était occupé avec les livres que la bibliothécaire venait de lui donner à ranger. Louve posa son menton sur le plat de sa main droite et suivie des yeux les mains de Thomas qui lissait sa chemise. Elle l'écoutait parler et le remercia intérieurement de ne pas revenir sur sa tentative ratée de manipulation.

Un silence s'installa lorsqu'il recommença sa lecture. Louve regarda sa montre et soupira doucement. Il était temps pour elle d'aller donner sa lettre à sa chouette. Elle se leva et se mit face au Serpentard.

Ce style te va bien, mais... La Française se pencha vers Thomas et se donna le droit de lui remettre son col de chemise en place et cela en quelques secondes, mais s’attarda néanmoins sur la cravate. Elle ajouta ensuite, flatteuse : Celui-là te va mieux.

Elle récupéra son sac et balança ses cheveux en arrière.

La magie noire n'est pas à la portée de tout le monde. Bon courage pour tes révisions blondinet.

Sur ces mots, elle prit la direction de la sortie et prit le soin de donner un coup d'épaule au Serdaigle qui se trouvait sur son passage. Les livres qu'il avait dans ses bras tombèrent et elle lui sourit hypocritement.

Qu'est-ce que je peux être maladroite parfois.

Maintenant, il ne lui restait plus qu'à rejoindre la Volière sans se perdre.

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Kingskade s'était replongé dans sa lecture. S'il existait un moyen de contrer un sortilège c'était bien dans l'un de ces foutus livres qu'il finirait par le trouver. Penrose était peut-être intelligence mais pas infaillible. Il aurait été beaucoup trop surpris de savoir qu'elle avait inventé se sortilège par elle-même. Dans toute sa concentration, il avait effacé Louve de son esprit. Green lui avait fait perdre son temps tout comme le cours de potion la veille où les imbécilités des filles et de leurs potions d'amour lui avait fait raté sa potion de soin à deux reprises. Aussi, lorsqu'il entendit de nouveau la voix de la jolie française, son regard se teinta d'un agacement évident et celui-ci s'agrandit encore plus lorsqu'elle se mit à refaire le noeud de sa cravate qu'il avait abandonné le long de son collet. Ses gestes furent rapides et précis, heureusement pour elle, et elle s'éloigna de son pas aérien non pas sans lui avoir donner une recommandation au passage. Thomas la regarder quitté la bibliothèque, accrochant au passage la pile de livre que Green tenait dans ses mains, lui qui n'avait rien perdu de cette échange. Le regard du Serdaigle fit l'allée retour entre la ravissante jeune fille et Thomas qui se contenta de lui offrir un sourire arrogant avant de se replonger dans son livre.

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