On peut y laisser des plumes!

Après avoir réalisé les auditions pour la chorale, je marcha comme une furie en direction de ma salle commune à laquelle je claqua la porte après avoir répondue à la question de l'aigle posté devant la porte.

Les élèves présents dans la salle comprirent directement qu'il ne fallait pas me parler ou me questionner sur mon état. J'étais connue pour être la peste tyrannique de l'école et ma réputation me suivait de près.

Énervée par l'acceptation de certains élèves au sein de la chorale je me dirigea vers ma chambre en frappant le sol à chaque pas tellement la colère prenait le dessus sur mes émotions.

Codage par Libella sur Graphiorum

Dès lors que j’avais remplis le formulaire d’inscription pour mon entrée dans la chorale et que je l’avais remis à la personne concernée je m’étais dirigée vers ma salle commune avec l’intention de réviser pour les examens qui arrivaient à grand pas. Je me trouvais donc assise à une table en compagnie de quelques Serdaigles et nous révisions ensemble le cours de Monsieur Summers, révisant dates et évènements en ce posant à tour de rôle des questions de plus en plus ardues.

J’allai poser une question à mon tour lorsque la porte de notre salle commune s’ouvrit avec grand fracas, laissant passer Bérénice. Notre compatriote de Serdaigle semblait furieuse ce qui ne m’étonnais pas vraiment, elle avait le don de faire de tout un problème et de laisser son humeur exécrable dicter son comportement. Je lui fis tout de même signe, mon éternelle sourire chaleureux étirait mes lèvres roses.

-Coucou Bérénice, tu viens réviser avec nous?

Je vis une de mes amies voire son expression faciale changer subitement, virant de l’amusement à une tension extrême tout en me lançant un regard furieux, un autre me fit distraitement un signe négatif de la tête, mais trop tard! J’avais invitée notre peste nationale à se joindre à nous.

Quelques instants après avoir déclaré ma colère, je remarque que la maudite petite renarde ose m'adresser quelques mots. Bien que sa démarche était bien sympathique, j'étais trop en colère pour lui montrer la moindre marque amicale. D'un air dédaigneux et hautain à souhait, je dévisagea les autres étudiants qui était près de Lilianna. Ceux-ci semblaient terriblement mal à l'aise que Olswan m'invite à leur table.

- Navrée Olswan, mais les aigles ne volent pas avec les pigeons. Mes mots étaient destinés à ces étudiants inutiles qui accompagnait la jolie rousse.

À peine je me retournais afin de rejoindre ma chambre et ainsi hurler un bon coup au sein de mon coussin afin d'extérioriser ma haine et ma colère que la folle aux végétaux s'adressait à moi. Cette Zelda était aussi bizarre qu'insupportable! Néanmoins, je ne m'attaquais jamais à elle, j'avais bien peur qu'elle se venge avec des plantes vénéneuses.

- Je ne crois pas m'être adressée à toi, Rose. Je la regardai en levant ma tête afin de la prendre de haut et me sentir supérieur à cette folle des fleurs. - Tu ne devrais pas t'occuper d'un cactus ou une autre bêtise de la sorte, plutôt que de te mêler de ce qui ne te regarde pas?

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Doucement je fis signe à mes compagnons Serdaigles de rester calme alors que Bérénice venait de les insulter gratuitement. Je ne relevai pas la remarque, nous étions tous des aigles ici chacun à notre manière et si Bérénice n’arrivait pas à le voir s’était elle la pire, elle n’éprouvera sans doute jamais ce lien si important qu’apportait l’amitié. L’expression de mon visage se changea, un sourire navrant s’afficha sur mes lèvres alors que je regardai Bérénice avec un compassion un peu feinte.

-C’est toi qui voies Bérénice.

Je la suivi du regard alors qu’elle s’avançai vers les dortoirs, s’arrêtant au passage devant Zelda, notre magnifique reine des fleurs. J’adorais l’ambiance qu’elle créait dans notre sale commune avec les plantes dont elle s’occupait, ces plantes mettaient de la joie de vivre et de la couleur et étant une amoureuse de la nature cela me plaisais énormément.

Cependant lorsque Bérénice fit mine de s’en prendre à Zelda je me levai et d’un pas leste j’arrivai près des deux jeunes femmes.

-N’oublie pas Bérénice que Miss Bellétoile sera mise au courant de ton comportement hautain et de tes propos envers les autres élèves de ta maison. De plus je suis préfète de notre maison ne l’oublie pas.

J’avais croisée les bras sous ma poitrine, le visage sévère alors que je regardais la chef de la chorale droit dans les yeux.